Cinédanse édtion 2023 Caraquet

Présentée en première mondiale à la Boîte-Théâtre à Caraquet dans la Péninsule acadienne, la nouvelle création « Tu mio corpo – opus 12 » de Monique Léger (St-Isidore) en collaboration avec les poètes acadiens Sonya Malaborza et Jean-Philippe Raiche ainsi que la cinéaste Béatriz Mediavilla ouvrira la 5e édition de Cinédanse.

Ensuite, nous présenterons « Le Souffle effacé – Acadie », l’ébauche du court-métrage de Béatriz Mediavilla (Rouyn-Noranda) qui donne la parole notamment à l’artiste multidisciplinaire Michèle Bouchard et à l’écrivain acadien France Daigle.

29 juin 20h

Programme « Miroir » avec performances par Jalianne Li (Moncton), Karen Bernard (New York), avec la participation spéciale du poète Guillaume Lavoie (Caraquet).

30 juin 20h

Programme « Se sortir la tête de l’eau » avec performances par Monelle Doiron (Paquetville), et Denis Lanteigne (Caraquet), Alice Vermandele(Québec), Mistaya Hemingway (Montréal), avec la participation spéciale de la dramaturge Emma Haché (Lamèque).

1er juillet 19h00

Programme « Femmes d’aujourd’hui » avec performances Dji Haché (Caraquet/Montréal), Nicole Haché (Caraquet), Lana Morton (Ottawa), Jil Guyon (New-York), avec la participation spéciale d’étudiantes du Collège Communautaire du Nouveau-Brunswick – campus Caraquet.

Toutes les performances sont à contribution volontaire.

L’expo-projections « OUI! Été comme hiver… Pour célébrer la vie, l’amour, la mort, on danse » trace l’évolution de la danse à l’écran à partir de la fameuse « Danse dans la neige » (1948) de Françoise Sullivan, signataire du Refus global. Les thématiques des œuvres, des films et de l’Expo-projections qui résonneront au cœur de Cinédanse Caraquet amènent plus loin les réflexions humanistes qui ont forgé la programmation de nos événements.

Poètes autochtones et acadiens : Shayne Micheal, Felix Perkins, Jonathan Roy, Guillaume Lavoie, Georgette LeBlanc.

Vous découvrirez, entre autres, les oeuvres de cinédanse de : Chantal Caron (Saint-Jean-Port-Joli), Mistaya Hemingway (Montréal), Pablo Diconca (Montréal), Nacera Belaza (Paris/Alger).

Nous vous invitons, artistes de toutes disciplines de la Péninsule acadienne et du reste du Nouveau-Brunswick, du Québec et de la Francophonie, à participer à cette journée professionnelle qui a pour ambition de créer des ponts entre les créateurs, les commissaires et les programmateurs. Ce sera une occasion de vous mettre en contact avec des acteurs stratégiques de la danse, du cinéma, des arts visuels et numériques.

Un aperçu des invités pour la journée

Allain Roy, directeur du Théâtre populaire d’Acadie (Caraquet); Yannick Mainville, responsable de la Société de promotion des artistes acadiens sur la scène internationale (SPAASI); Alice Vermandele, co-directrice danse Les chantiers / constructions artistiques, festival Off Carrefour international de Théâtre (Québec); Johanne Roussy, directrice résidence artiste de la 8e île (Sept-Îles); Denis Poulin, cinéaste et professeur associé au département de danse de l’Université du Québec à Montréal (Montréal), YACO, concepteur, réalisateur multimédia et photographe (Montréal), Virginie Combet, directrice de Ciné-Corps (France); Karen Bernard, directrice du New Dance Alliance (New-York).

Avec la participation spéciale des poètes franco-Canadiens :

• Jean-Marc Dalpé,
• Sonya Malaborza,
• Jean-Philippe Raîche,
• Michel Thérien.

La poétique des corps mouvants. Les corps aux portes des maisons, devant la mer, dans la rue, à l’hôpital ou à l’usine. Poésie et apéro sous le ciel avec Jean-Marc Dalpé, Sonya Malaborza, Jean-Philippe Raîche, Michel Thérien.

La journée « Guérir les blessures » est inspirée du titre du film de la jeune artiste Anishinaabe Darian Smith (Kitigan Zibi). Après la percutante première édition organisée à l’occasion de l’événement Cinédanse Ottawa 2019 et ensuite à Rouyn-Noranda en 2022, c’est à Caraquet que se tiendra la 3e édition de la journée « Guérir les blessures – nouvelles perspectives en danse et sur la santé. »

Cette journée abordera la danse comme outil de guérison et d’émancipation.Nous mettrons en lumière des pratiques de la danse qui redéfinissent nos rapports à la vieillesse, à la maladie, à la santé mentale, auprès des personnes avec des troubles de motricité comme la paralysie cérébrale, auprès des personnes victimes d’abus et en milieu carcéral. Au cours de la journée, nous offrirons des ateliers, des projections, des échanges et des panels de discussions avec des conférenciers-invités issus de communautés autochtones, de l’Acadie, du Québec et l’étranger.

Parmis les artistes et invités

Marie Kryszko (Pabineau), Dji Haché (Caraquet/Montréal), Ariane Boulet (Montréal), Claire Juge (France), Shellyan Robichaud (Esgenoopetitj), Thérèse Ottawa (Manawan) et Mélina Quitich-Niquay (Manawan), Tamar Rogoff (New-York).

Atelier pour les artistes professionnels de la Péninsule Acadienne.

Yako ouvre ses carnets vidéos où sont esquissées des recherches visuelles sur le mouvement; il présente quelques projets réalisés ou non. Les projets réalisés avec Frédérick Gravel (DLD) et Carol Prieur (Cie M. Chouinard) seront particulièrement étudiés.

Dans un deuxième temps, un atelier permettra aux artistes de mettre en pratique différentes techniques photographiques (surimpression, slow shutter) ou d’animation (optical flow, morphing…) autour de la création de portraits « vivants ».

Atelier pour les jeunes et les ainés de Dji Haché (Caraquet/Montréal) en collaboration avec le Centre de bénévolat de la Péninsule.

« Dans l’âge d’or et l’enfance, il y a des coeurs qui se rencontrent. Se prendre la main, se raconter des histoires, trouver sa poésie et danser sa vie. »

– Dji Haché

Performance de Lana Morton et Jil Guyon.

Accompagnée des femmes artistes et membres de la communauté, Lana Morton, d’Ottawa Dance Directive viendra à Caraquet avec ses Fembots, en robe de paillettes et perruques blondes, pour déambuler dans la ville (un concept de sa complice Yvonne Coutts). En contraste avec les Veuves/Widows fragiles et énigmatiques, vêtues de robes noires de Jil Guyon, artiste multidisciplinaire de New York, envahiront la ville.

2Fik offrira un déambulatoire « Haut les talons », une sorte de marche militaire où il sera accompagné d’un groupe de femmes et d’un groupe d’hommes dans les rues du centre-ville de Caraquet.

Armés de leurs talons, des femmes et des hommes soldats exécutent une marche militaire. Issus de toutes les générations, ces deux groupes d’une vingtaine de personnes se sont inscrits à l’avance pour créer avec l’artiste leurs déambulatoires. Le public, comme un voyeur, les suit, les observe. Avec leur caméra, deux vidéastes suivront la marche et 2Fik réalisera un court métrage.

Encore une fois, en cette 4e édition, des œuvres exceptionnelles se verront attribuer les Prix Lumière par des jurys. Au cours des éditions précédentes, la grande pionnière de la danse contemporaine Martine Époque, le chorégraphe et cinéaste Édouard Lock et la cinéaste Béatriz Médiavilla y ont présidé. Cette année, s’ajoute à la catégorie « Court-métrage », la catégorie « Documentaire ».

Les jurys internationaux de la 4e édition seront tous les deux présidés par le poète et directeur du Festival acadien de poésie de Caraquet, Jonathan Roy.

Il sera entouré de :

Pour le volet « court-métrage »:

Chantal Caron, chorégraphe, cinéaste et directrice artistique de Fleuve Espace Danse à Saint-Jean-Port-Joli; Denise Richard, artiste visuelle et présidente du Conseil de l’Académie Ste-Famille à Tracadie; Laure-Marie Rollin, administratrice générale à la programmation du Théâtre du Bois de l’Aune à Aix-en-Provence, France; et Mélina Quitich-Niquay, artiste multidisciplinaire de Manawan au Québec.

Et pour le volet « documentaire » :

Monique Léger, artiste en danse de St-Isidore, NB; Magali Julien, directrice artistique et culturelle de l’Intervalle, Scène territoire de Bretagne en France; et Allain Roy, directeur artistique et général du Théâtre populaire d’Acadie à Caraquet.

Les 14 films nominés dans la catégorie « Court-métrage », seront présentés sur deux jours, la première partie étant le vendredi 30 juin à 10h00 et la suite, le dimanche 2 juillet à 8h00 le matin. Les films parviennent d’Acadie, du Québec, de France, d’Algérie, de Guyane, et de Bulgarie.

Pour la catégorie « Documentaire », À l’intérieur (France) sera présenté le 29 juin. Le 30 juin à partir de 15h nous présenterons Corps Invisible (Italie), Le Cercle (Espagne) et ensuite à la Plage Foley à 21h30 SLOW (France).