1er juillet 2023 | Déambulatoire & performance
Déambulatoire
« Les Fembots rencontrent les Widows »
Quai des artistes
29 Av. du Carr, Caraquet, NB E1W 1A5
10h00 à 11h30 | Gratuit | En extérieur
Performance de Lana Morton et Jil Guyon
Accompagnée des femmes artistes et membres de la communauté, Lana Morton, d’Ottawa Dance Directive viendra à Caraquet avec ses Fembots, en robe de paillettes et perruques blondes, pour déambuler dans la ville. (Un concept de complice Yvonne Couts).
En contraste, les Veuves/Widows fragiles et énigmatiques, vêtues de robes noires de Jil Guyon, artiste multidisciplinaire de New-York, envahiront la ville.
Les deux artistes imagineront la scène finale : la rencontre entre les deux meutes et leur contraste frappant.
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Originaire de Val-d’Or, Lana Morton est adjointe artistique et directrice de production du Centre de danse contemporaine ODD (Ottawa). Elle est aussi fondatrice et programmatrice de SÉRIE DANSE 10, une série de diffusion de spectacles qui compte plus de 45 productions.
Bachelière en danse contemporaine de l’UQAM (Université du Québec à Montréal), elle anime le milieu de la danse d’Ottawa-Gatineau depuis 1995 en tant qu’interprète, chorégraphe, collaboratrice artistique, enseignante et productrice.
À l’automne 2016, accompagnée des artistes chorégraphes Jeffrey Hall et Katia Gagné, elle a créé et présenté son solo Autres fréquences à la soirée d’ouverture du Festival Quartiers Danses à la Place des Arts de Montréal. Ce spectacle a par la suite été présenté à La Nouvelle Scène Gilles Desjardins à Ottawa, ainsi qu’à CD Spectacles à Gaspé.
Elle a interprété la pièce GEORGIE, une commande du CDC au chorégraphe Harold Rhéaume de Québec. L’œuvre a été présentée avec la Compagnie ODD à La Nouvelle Scène Gilles Desjardins (2017), à La Nuit émergente à Sudbury et au XVIIe Sommet de la Francophonie en Arménie (2018).
Jil Guyon est une artiste visuelle et de spectacle multidisciplinaire. Son travail a été présenté dans des théâtres, cinémas, musées, galeries et salles de concert du monde entier, notamment au Lincoln Center, au Symphony Space, au Queens Museum et au Museum of the Moving Image. Sa pièce de danse-théâtre multimédia, At the Borders of Eternity, basée sur le journal d’Anne Frank et acclamée par la critique, a été présentée au WUK Wien (Vienne), pendant une brève période où l’extrême droite a pris le pouvoir politique en Autriche.
Son travail actuel – The Widow Series – trouve son origine dans le spectacle in situ Agora II de la chorégraphe Noémie Lafrance, pour lequel Guyon a créé le personnage en tant qu’artiste invitée. Elle a également collaboré avec la pionnière de la vidéo/performance Joan Jonas et la chanteuse/compositrice Amanda Palmer (Dresden Dolls). Jil est nominée pour le prix Lumière du Canada et a reçu de nombreux prix en cinéma expérimental.
« Haut les talons » de 2 Fik
Quai des artistes
29 Av. du Carr, Caraquet, NB E1W 1A5 14h30 à 15h | Gratuit | en extérieur
2 Fik offrira un déambulatoire « Haut les talons », une sorte de marche militaire où il sera accompagné d’un groupe de femmes et d’un groupe d’hommes dans les rues du centre-ville de Caraquet.
Armés de leurs talons, des femmes et hommes soldats exécutent une marche militaire. Issus de toutes les générations, une quinzaine-vingtaine d’hommes et de femmes se sont inscrits à l’avance pour créer avec l’artiste leurs déambulatoires. Le public, comme un voyeur, les suit, les observe. Avec leur caméra, deux vidéastes de la Péninsule Acadienne suivront la marche et 2 Fik réalisera un court métrage.
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Né en France de parents marocains 2 Fik est le metteur en scène, photographe, styliste et modèle de ses œuvres. Dans ses créations, 2 Fik joue avec les facettes de l’identité telles que l’âge, le genre, l’origine, l’orientation sexuelle, ou le statut social.
Que ce soit sous forme de photographies, de vidéos ou de performance, 2 Fik vise à nous faire réfléchir sur nos sociétés contemporaines. Dans la dernière décennie, 2Fik a exposé et performé à Montréal, New York, Dublin, Toronto, La Rochelle, Arles, Zagreb, Corpus-Christi, San Francisco ou Vancouver.
2017, 2 Fik a été récipiendaire du Kindle Project’s Makers Muse Award et continue à développer son travail. Sa dernière œuvre « La Romance n’est pas morte, 2 Fik ! » était une installation performative transdisciplinaire impliquant 100 personnages qu’il incarnait en même temps, a été présentée en 2021 au Festival TransAmérique (FTA Montréal).
Expo-projections « OUI!
Été comme hiver… Pour célébrer la vie, l’amour, la mort, on danse »
27 juin au 1er juillet
Quai des artistes
47 Avenue du Carrefour. Situé sur le site du Carrefour de la mer.
5@7 | Gratuit | du 27 juin au 1er juillet | Expo-projections
À tous les quarts d’heure !
L’expo-projections « OUI! Été comme hiver… Pour célébrer la vie, l’amour, la mort, on danse » trace l’évolution de la danse à l’écran à partir de la fameuse « Danse dans la neige » (1948) de Françoise Sullivan signataire du Refus global. Les thématiques des œuvres, des films et de l’expo-projections qui résonneront au cœur de Cinédanse Caraquet amènent plus loin les réflexions humanistes qui ont forgé la programmation de nos événements.
Des créations de danse à l’écran qui questionneront le spectateur sur son rapport à notre intimité, à l’autre, à l’étranger, au couple, aux cycles de la vie, au lien entre les générations, à la vieillesse et à la mort.
La danse est un socle de guérison et d’émancipation démontré par bien des œuvres de cette expo-projections. Semblable à tous les bords de mer nordiques, la Baie de Caraquet regorge de colonies de méduses. Elles se détacheront des algues qui les emprisonnent lors de Cinédanse Caraquet 2023 pour provoquer une onde de danse à travers la communauté et notamment dans deux des cabanes du Quai des artistes.
Ajouter à mon calendrierÀ l’intérieur des cabanes, chaque groupe de visiteur sera invité par les médiateurs culturels à lire, au hasard, un poème des 5 poètes acadiens suivants :
- Georgette LeBlanc, Petits poèmes sur mon père qui est mort (2022), Éditions Perce-Neige.
- Jonathan Roy, Mélamine méduse (2023), Éditions Perce-Neige.
- Guillaume Lavoie, Les oiseaux sacrifiés, Édition Perce-Neige.
- Shayne Micheal, Fif et sauvage (2020), Éditions Perce-Neige.
- Felix Perkins, Boiteur des bois (2020), Éditions Perce-Neige.
« Femmes d’aujourd’hui »
Programme mixte de performances & de projections
Boîte-Théâtre
11, boulevard St-Pierre Ouest, Caraquet N.-B. E1W 1B6
19h à 20h15 | Programme de performance | Inscription
Dans son plus récent ouvrage, l’écrivaine camerounaise Leonora Miano nous interpelle.
L’autre langue des femmes (Éd. Grasset) : « C’est la parole qui émerge lorsqu’elles se définissent pour ce qu’elles sont, pas en fonction de ce qui leur est infligé. »
Les œuvres de ces femmes artistes au programme en sont l’écho.
Ajouter à mon calendrierœuvres au programme :
« Sublimer l’extase » performance de Dji Haché en ouverture
Sublimer l’extase est un questionnement, qui nait du rêve de la petite fille de porter une robe de princesse le jour de son mariage. Entre la beauté et la laideur, se donner corps et âme, se perdre pour l’autre et dans l’autre. Lâcher prise et tourner jusqu’à se perdre dans le temps. Derrière la robe blanche de la mariée et la burka de la femne arabe, il y a la même extase mystique face au plaisir.
Chorégraphie et interprètation : Dji Haché | Musique : Michel Vital Blanchard et Tala | Vidéo : Jonathan Desjardins
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Fondatrice des Productions Jardins Sauvages, directrice artistique et comédienne
Originaire de Lamèque et détentrice d’un baccalauréat en Théâtre à l’Université de Moncton, elle joue et enseigne le théâtre pendant une douzaine d’années dans l’ouest canadien. Elle termine ensuite un certificat en chorégraphie au Grant MacEwan University d’Edmonton et une maîtrise en théâtre-danse à l’UQÀM. Mordue du jeu à la caméra, elle étudie avec Alex Brunheski, Jacqueline McClintock, Liane Simard, Jean-Pierre Bergeron et Roberto Sierra.
Par la suite, elle décroche quelques rôles principaux dans des courts-métrages et au cinéma indépendant. Elle fait partie du Théâtre Libre où elle joue, écrit et met en scène des textes inédits. Dji est aussi coordonnatrice de production et professeure de yoga. Elle crée Les Productions Jardins Sauvages en 2011. Un printemps s’est perdu dans la mer est le premier monologue qu’elle écrit mais le sixième projet de théâtre qu’elle dirige. Entremetteuse, passionnée et déterminée, elle aime rendre les rêves possibles.
« Au Diable tes yeux / Damn your eyes » performance par Jil Guyon
Damn Your Eyes, créée et interprétée à l’origine par Karen Bernard en 1996 à Movement Research at Judson Church à New York, comprend une série de mouvements précis et provocateurs à travers lesquels l’interprète réfléchit à son corps à moitié nu et à l’image qu’elle a d’elle-même. C’est “une construction courte et dépouillée d’images liées entre elles – comme si un léger tremblement de terre avait mis une statue en mouvement”. (Deborah Jowitt, The Village Voice).
Création : Karen Bernard | Performance : Jil Guyon | Musique : Damn Your Eyes, Etta James | 1996
Bande annonce https://youtu.be/EyPfcRddzmA
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Jil Guyon est une artiste visuelle et de spectacle multidisciplinaire. Son travail a été présenté dans des théâtres, cinémas, musées, galeries et salles de concert du monde entier, notamment au Lincoln Center, au Symphony Space, au Queens Museum et au Museum of the Moving Image. Sa pièce de danse-théâtre multimédia, At the Borders of Eternity, basée sur le journal d’Anne Frank et acclamée par la critique, a été présentée au WUK Wien (Vienne), pendant une brève période où l’extrême droite a pris le pouvoir politique en Autriche.
Son travail actuel – The Widow Series – trouve son origine dans le spectacle in situ Agora II de la chorégraphe Noémie Lafrance, pour lequel Guyon a créé le personnage en tant qu’artiste invitée. Elle a également collaboré avec la pionnière de la vidéo/performance Joan Jonas et la chanteuse/compositrice Amanda Palmer (Dresden Dolls). Jil est nominée pour le prix Lumière du Canada et a reçu de nombreux prix en cinéma expérimental.
« Georgie »
Un spectacle avec Lana Morton (Val-d’Or/Ottawa), une chorégraphie d’Harold Rhéaume (Québec) et un film de Jessie L’Hôte (court métrage en mapping)
Inspirée par sa mère, l’artiste Lana Morton interprète la femme fatale qui a appris à vivre à travers le regard des autres. Elle se déconstruit. « Nous avons tous en nous deux entités qui se confrontent, notre côté ludique et doux, en contraste avec notre côté sombre. C’est la contradiction confrontant l’évidence. Georgie, c’est toi, c’est moi ». Née à Miramichi Nouveau-Brunswick, Lana Morton à grandit à Val-d’or au Québec.
Production : Centre de danse contemporaine – ODD | Interprète : Lana Morton | Chorégraphie : Harold Rhéaume | Ottawa, Canada| 20ʹ
Réalisation : Jessie L’Hôte | Chorégraphie : Harold Rhéaume | Interprète : Lana Morton | Ottawa, Canada| 5ʹ
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Originaire de Val-d’Or, Lana Morton est adjointe artistique et directrice de production du Centre de danse contemporaine ODD (Ottawa). Elle est aussi fondatrice et programmatrice de SÉRIE DANSE 10, une série de diffusion de spectacles qui compte plus de 45 productions.
Bachelière en danse contemporaine de l’UQAM (Université du Québec à Montréal), elle anime le milieu de la danse d’Ottawa-Gatineau depuis 1995 en tant qu’interprète, chorégraphe, collaboratrice artistique, enseignante et productrice.
À l’automne 2016, accompagnée des artistes chorégraphes Jeffrey Hall et Katia Gagné, elle a créé et présenté son solo Autres fréquences à la soirée d’ouverture du Festival Quartiers Danses à la Place des Arts de Montréal. Ce spectacle a par la suite été présenté à La Nouvelle Scène Gilles Desjardins à Ottawa, ainsi qu’à CD Spectacles à Gaspé.
Elle a interprété la pièce GEORGIE, une commande du CDC au chorégraphe Harold Rhéaume de Québec. L’œuvre a été présentée avec la Compagnie ODD à La Nouvelle Scène Gilles Desjardins (2017), à La Nuit émergente à Sudbury et au XVIIe Sommet de la Francophonie en Arménie (2018).
RGS2
Un film de Colin Power (Toronto) et d’Yvonne Coutts (Ottawa)
La robe à paillettes de la femme moderne n’arrive pas à cacher l’hypertension de son existence. Une première création de danse à l’écran pour Yvonne Coutts, qui dirige ODD depuis 2010.
Réalisation : Colin Power | Chorégraphie : Yvonne Coutts | Performer : Kay Kanney | Ottawa, Canada | 2019 | 11’11
Ajouter à mon calendrier« Femme Foret » performance de Nicole Haché en fermeture
Avec Femme forêt, Nicole Haché poursuit sa recherche en explorant le lien qui nous unit au territoire environnant et cherche à recréer la synergie ressentie dans des instants de communion avec la nature. Lorsqu’elle est immergée dans la forêt, dénuée de toute matérialité, l’artiste réfléchit à la possibilité de fusion avec le vivant et aux répercussions que ces espaces naturels peuvent avoir sur l’équilibre des aspects mentaux et physiques de l’être humain. Depuis la pandémie, nos liens avec les milieux naturels se sont intensifiés et, l’humain, tentant une reconnexion avec la nature et le vivant, voit sa conscience environnementale s’éveiller.
Ajouter à mon calendrierPar la forêt, je redeviens humain, je redeviens femme…
Bio
Nicole Haché est une artiste visuelle acadienne originaire de l’île de Lamèque et désormais établie à Caraquet, au Nouveau-Brunswick. Elle s’exprime par le biais de la peinture, l’installation et la performance. Autodidacte, elle a réussi à s’affirmer dans le monde des arts par l’entremise d’expositions, de présentations et de résidences d’artistes. Elle a été récipiendaire de subventions du Conseil des arts du Nouveau-Brunswick.
L’œuvre de Nicole Haché a été l’objet de plusieurs projets d’expositions solo et de groupe. En 2009, elle se distingue par sa participation au Salon d’automne de Paris. Outre au Canada et en France, elle expose aux États-Unis, en Belgique, en Italie, en Espagne et en Égypte. Elle participe à plusieurs résidences d’artistes en France, au Burkina Faso et au Centre des arts de Banff.
Avec la participation de trois étudiantes africaines du Collège Communautaire du Nouveau-Brunswick, campus de Caraquet, Lisa Mansouri (Algerie), Shanice Grace Ndjupkwo Tounkwi et N’guessan Stephanie, Yao (Cameroun) qui lirons des extraits de « L’autre langue des femmes de l’écrivaine Camerounaise Léonora Miano, un essai publié chez Grasset.