Cinédanse Édition 2019 – Ottawa

éDITORIAL

Danser au-delà des apparences, pour « Guérir les blessures »

Comment les artistes d’aujourd’hui, qui marient la danse, le cinéma et les nouvelles technologies se libèrent-ils de la parole, pour ressentir l’autre, pour vivre moins dans l’accumulation des connaissances, de l’intellect, mais davantage dans l’intelligence de nos sens?

À l’ère du numérique, des réseaux sociaux, de la pléthore d’images et de vidéos qui inondent nos vies au quotidien, notre événement Cinédanse Ottawa 2019 nous permet de nous arrêter pour mieux nous comprendre et chercher à faire fondre les sentiments d’exclusion qui inondent notre société. La danse nous y aide.

Parce qu’il y a du sens, un sens au-delà des mots, des paroles, des connaissances… Un geste, un toucher, une tension refoulée qui s’extériorise, l’ombre de soi-même, un mouvement vers l’autre, contre l’autre, un pas en avant pour retrouver sa route, une vrille à deux où l’on s’égare encore un peu, une foule qui s’agite – toutes ces danses symbolisent nos existences. Les profondeurs de nos gestes que l’on danse à l’écran donnent un sens et sont des échos précieux qui expriment nos jours, nos nuits, nos rêves et nos envies.

Ce sera l’occasion de se questionner sur notre rapport à l’autre, au vivre et au vieillir ensemble, en couple, en société, dans l’intimité de nos existences, à l’aube comme au crépuscule de nos vies, avec nos différences.

Sylvain Bleau.

« LE CRI » DE NACERA BELAZA (PARIS/ALGER)

Spectacle d’ouverture

« Rêverie majeure sur l’humain et son désir de spiritualité. 

Le Monde (Paris)

© Laurent Philippe

À l’heure où l’Algérie s’affirme, Nacera Belaza est l’une des rares femmes chorégraphes arabes à œuvrer sur la scène internationale. Ses créations questionnent, troublent, interpellent, par leur mystère, leur lenteur, leur transe.

Son duo « Le Cri » (2008) dansé avec sa sœur Dalila est sa pièce-phare qui l’a fait rayonner dans toute l’Europe — sur les scènes des renommés Festival d’Avignon, Biennale de Lyon, deSingel d’Anvers, Roma Europa, à New-York et jusqu’en Australie. Sur une musique symboliquement chargée de sens où se marient les voix de Nina Simone, Maria Callas, Amy Winehouse et d’un chanteur arabe, elles nous plongent dans une transe qui évoque les exclusions contemporaines et la quête de spiritualité de notre monde, comme un écho, un siècle plus tard, à la fameuse œuvre expressionniste du peintre norvégien Edvard Munch.

Avant et pendant la représentation sera projetée en boucle, sur notre écran urbain à la cour extérieure de la Galerie SAW, la magnifique version filmée par Béatrice Vernhes au Cloître de la Psalette, tournée un soir d’averse.

Durée du spectacle: 45 minutes

Chorégraphie : Nacera Belaza
Interprétation : Dalila Belaza, Nacera Belaza
Conception vidéo et bande son : Nacera Belaza
Régie son et lumière : Christophe Renaud

Réal.: Béatrice Vernhes.| Chor.: Nacera Belaza | France | 2016 | 10′

Nous remercions l’Ambassade de France à Ottawa et l’institut Français pour l’accueil de la Compagnie Nacera Belaza

REGARDS SUR NOS DANSES À L’ÈRE NUMÉRIQUE

Journée professionnelle ouverte au public

Avec Ariane Boulet (Montréal), Chantal Caron (St-Jean-Port-Joli), Anneliese Charek (Shangaï), Virginie Combert (Paris), Jil Guyon (New-York), Kelly Hargraves (Los Angeles), Édouard Lock (Montréal), Denis Poulin et les TwinsMuse (Montréal), Tamar Rogoff (New-York)l, Hason St-Laurent (Ottawa).

Comment les artistes d’aujourd’hui représentent-ils nos danses à l’écran et à l’aide des nouvelles technologies? Quels regards posent-ils sur notre monde pour questionner des enjeux sociaux et réinventer nos perspectives?

Cette journée de rencontres professionnelles et de réseautage, d’entretiens, classes de maîtres et de conférences est ouverte au public. Au terme de celle-ci, un jury international remettra le Prix Lumière au créateur d’une œuvre exceptionnelle.

Nous invitons les artistes d’Ottawa, du Canada, et de l’étranger à s’inscrire à cette journée professionnelle qui a pour ambition de créer des ponts entre créateurs et vous mettre en contact avec des acteurs stratégiques du cinéma, des arts visuels et numériques et des écoles de formation professionnelle. Nous avons également le plaisir d’accueillir trois programmatrices de Los Angeles, Paris et Shanghai. Au cours des activités de réseautage qui vous seront réservées – le déjeuner, le lunch-jumelage, les rendez-vous express – non seulement vous tisserez des liens, mais surtout initierez des collaborations, des résidences, des productions, des projets de diffusion, des expo-installations en solo ou en collectif. 

Cette initiative baptisée «Stratégie 2025 : Le Canada danse à l’écran» a pour objectif de déployer la danse canadienne vers de nouveaux horizons et lui permettre de rayonner auprès d’un plus large public, au pays comme à l’étranger. Des échanges avec nos partenaires internationaux sont bien sûr envisagés.

L’animation de journée sera assurée par Sylvain Bleau et Izabel Barsive, artiste vidéaste et professeure à temps partiel au département de communication de l’Université d’Ottawa.

ENTER THE FAUN PAR TAMAR ROGOFF (NEW-YORK)

Projection du documentaire en présence de la chorégraphe

« Une histoire remarquable (…) qui sera d’un grand intérêt non seulement pour les amateurs de danse, mais pour ceux dont leur vies ont été touchées par la paralysie cérébrale. »

L’histoire rocambolesque du jeune comédien Gregg Mozgala atteint de paralysie cérébrale et de la chorégraphe new-yorkaise Tamar Rogoff. Elle voulait créer avec Gregg une nouvelle version de l’Après-midi d’un faune qu’avait signé Nijinsky.  Elle lui a permis de réinventer sa démarche, sa vie.

En présence de la chorégraphe, qui échangera avec le public après la projection. 

Le lendemain, jeudi 19 septembre 13h, dans le cadre du Symposium, Tamar Rogoff a offert un atelier aux artistes, aux personnes atteintes de troubles de motricité et à tous ceux qui sont intéressés par sa démarche inusitée. 

Le film est sous-titré en français,

Réal.:Tamar Rogoff, Daisy Wright | USA | 2015 | 68′

« Nouvelles perspectives en danse et sur la santé dans nos communautés »

Symposium: Projections, ateliers, échanges publics avec artistes et chercheurs invités

Avec le temps, la médecine a cherché à se purifier. Pour ne pas se robotiser, pour s’humaniser, la médecine  aura besoin des arts.

Dr. Jean Désy

Médecin et poète, Dr. Jean Désy enseigne la littérature aux étudiants en médecine de l’Université Laval à Québec et a beaucoup pratiqué la médecine auprès des Inuits du Grand Nord canadien.

Au cours des deux journées du Symposium, des projections permettront au grand public de se joindre aux artistes et universitaires, d’échanger et de se questionner sur de nombreux enjeux sociaux et de santé au sein de nos sociétés modernes. À travers de nouvelles pratiques liant la danse au mieux-être, seront présentés des ateliers, panels de discussion, toujours en lien avec des films et documentaires inspirants découverts au cours des récentes années.

« Guérir les blessures » 

Un film de Darian Smith de Kitigan Zibi (Québec)

Le film qui a inspiré la thématique de Cinédanse Ottawa 2019!

La jeune Autochtone Darian Smith habite maintenant à Ottawa. Elle souhaite étudier en sciences infirmières au Collège Algonquin et devenir médecin.  Produit par Wapikoni Mobile, ce court métrage qu’elle a co-réalisé a inspiré la thématique de Cinédanse Ottawa. 

« Healing Scars » porte sur les enseignements liés à la « robe à clochettes » (jingle dress) et ses fonctions de guérison. Après une chirurgie à cœur ouvert, Deedee entame la danse de la robe à clochettes. Ce film accompagne quatre jeunes femmes pendant leur apprentissage de cette danse de la guérison.

Réal.: Naomi Recollet |Nation: Anishnabe| Wikwemikong, Canada | 2017 | 5’26

« Une courte histoire de la folie »
D’Isabelle Hayeur, d’après des chorégraphies de Virginie Brunelle (Montréal)

Salué par la critique jusqu’au San Francisco Dance Film Festival, ce film réalisé par cinéaste et artiste visuelle Isabelle Hayeur permettra de questionner notre rapport à la santé mentale, au film du dernier siècle

Réal.: Hayeur, Isabelle| Montréal | 2014 | 27:00

« La danse et la musique créent du liant dans la communauté. »

Le poète Gilles Vigneault (90 ans), qui a grandi à Natashquan, en compagnie des autochtones, sur la Côte-Nord du Fleuve Saint-Laurent

Les sentiments d’exclusion foisonnent dans nos sociétés modernes. Nous entretenons un rapport trouble avec la vieillesse, la mort. On voudrait la jeunesse éternelle, mais ne vieillissons-nous pas chaque jour de nos vies?

La médecine nous a permis de vivre plus vieux qu’avant, mais à quel prix? Une part importante de nos aînés, exclus du quotidien dans nos cités atomisées, sont ravagés de maladies chroniques dont la science ne vient pas à bout.

Alors que le souci de performance, des apparences préoccupe notre quotidien, des maladies dégénératives comme l’Alzheimer et le Parkinson nous accablent tous.

Au cours de cette seconde journée du Symposium, à travers la projection de documentaires et de films d’art, des échanges entre les artistes et chercheurs invités et le public, un atelier, nous constaterons comment la danse et sa pratique peuvent régénérer des êtres, des communautés, que la médecine et les scientifiques n’arrivent pas à expliquer ces phénomènes, ou à peine. Les artistes dont nous vous présentons les œuvres aujourd’hui et nos invités amorcent une réflexion qui, nul doute, saura permettre de nouvelles perspectives.

UNE JEUNE FILLE DE 90 ANS

Un film de Valéria Bruni-Tedeski et Yann Coridian, avec le chorégraphe Thierry Thieû Niang (France)

À sa sortie en France, ce documentaire a fait sensation et attiré plus d’un million de visionnements en ligne sur la plateforme de la chaîne Arte.

Une immersion dans la vie d’une femme atteinte d’Alzheimer qui reprend goût à la vie en rencontrant le chorégraphe Thierry Thieû Niang. 

Thierry Thieû Niang donne un nouveau souffle à la danse en France. Habitué des événements Cinédanse, Thierry est venu à Ottawa à l’été 2017 à l’occasion de la tournée au Québec « Dansez le printemps ». Les amateurs d’Ottawa-Gatineau qui l’ont découvert à cette occasion seront heureux de le retrouver.

Réal.: Valeria Bruni Tedeschi & Yann Coridian IChor.: Thierry Thieû Niang | France | 2016 | 85’

Discussion avec Thierry Thieû Niang

Après la projection, le chorégraphe a échangé avec le public via Skype en direct de Paris.

« WIDOW » Un film de et avec Jil Guyon (New York)

Une série-installation et un déambulatoire dans la ville

« Haunting and wonderful. » Houston Press

« Widow » avec Jil Guyon (New-York)

Projections-installation

La série Widow présente le démêlage graduel du monde intérieur d’une femme. Créée et interprétée par l’artiste multidisciplinaire new-yorkaise Jil Guyon, cette série est une foisonnante collection de courts-métrages solo, mettant en vedette son personnage de femme endeuillée. Le mystère en évolution de sa condition psychologique se dévoile petit à petit à travers un calme inquiétant, des gestes aiguisés et des émotions extrêmes.

Les  films Widow que signent Jil Guyon font suite à des performances sur scène, ou sont tournés directement pour les nouveaux médias. L’artiste raconte, qu’à son origine, sa Widow a été librement adaptée de la femme fatale de Blade Runner, film culte de Ridley Scott. La Québécoise, originaire de l’Outaouais, Noémie Lafrance, reconnue pour ses performances in situ dans New-York, l’avait alors invité à se joindre à l’une de ses performances inusitées.

Des mouvements chorégraphiques précis émergent, avec le voile qu’étrenne parfois la belle. Des sonorités électroniques, un aria italien ou des silences accablants créent des tableaux changeants évocateurs de son combat intérieur, où elle transcende sa rupture, ses épreuves, ses désenchantements.

Dans un labyrinthe sans fin, en plein cœur de Time Square ou des Salt Flats d’Utah, au pied d’un volcan  en Islande, chacune de ses déambulations est une expression de ses lamentations. La star de cinéma; la femme fatale; la vagabonde solitaire, la survivante, sont autant d’archétypes féminins qui survolent les films de et avec Jil Guyon, créant ainsi une arène symbolique pour cette femme endeuillée, en quête d’indépendance.

Widow

Réal:. Jil Guyon; Perf. Jil Guyon; DP. Valerie Barnes; Comp. Chris Becker | USA | 2013 | 11’57

Desert Widow

Réal:. Dir. Jil Guyon; Perf. Jil Guyon; DP. Valerie Barnes; Comp. Mihoko Suzuki | USA | 2015 | 10’54

Vigil

Réal:. Jil Guyon; Perf. Jil Guyon; DP. Valerie Barnes; Comp. Chris Becker | USA | 2015 | 2’46

Widow|GHOSTS

Réal:. Jil Guyon; Perf. Jil Guyon; DP. Valerie Barnes; Comp. Chris Becker | USA | 2017 | 3:07

Widow’s Walk

Réal:. Jil Guyon; Perf. Jil Guyon; DP. Valerie Barnes; Comp. Chris Becker | USA | 2019 | 6’15

Widow’s End

Réal:.Jil Guyon; Perf. Jil Guyon; DP. Valerie Barnes; Comp. Chris Becker | USA | 2019 | 4’45

En pleine heure d’affluences du midi, àa la grande surprise des citadins, la mustérieuse Widow s’est balladée dans le quartier Rideau et dans spm Centre d’achat bondé. Nous sommes tous des Widow ! 

« La Procession » de Nacera Belaza (Paris/Alger)

Spectacle déambulatoire dans la ville

En compagnie des étudiants du Département de Théâtre de l’Université d’Ottawa

Après avoir été présenté au Panthéon à Paris, au Mucem à Marseille, en plein cœur de Tunis, pour la première fois en Amérique! À New-York: au printemps 2020.

Depuis toujours, les peuples Premières Nations ont tenu leurs Processions; les Catholiques et les Protestants organisaient encore les leurs avec faste, il y a à peine un demi-siècle. « La Procession » chorégraphiée par Nacera Belaza est une déambulation à laquelle le public est convié, l’incluant dans l’œuvre de façon innovante, lui fournissant les clés d’accès à l’univers artistique qu’il découvre. 

À Ottawa, la particularité de la création viendra du fait que ce sont des étudiants du département de théâtre de l’Université d’Ottawa qui se joindront à Nacera et sa sœur Dalila pour vous faire vivre « La Procession », de la Pointe Nepean, jusqu’au LabO à la Cour des Arts, en passant par les ruelles du Marché By et la Place Ogilvy.

Cette proposition artistique invite le public à s’interroger sur ce qui constitue l’essence d’un lieu et le bombardement constant des images dans nos vies.

Réal.: Lionel Escama Chor.: Nacera Belaza | France | 2017 | 45′

« Femmes d’aujourd’hui »

Programme en clôture

Programme mixte de performances et projections

« Être femme aujourd’hui et danser. À New-York, à Montréal ou à Ottawa, du Zimbabwe ou par Skype. »

RGS2
Un film de Colin Power (Toronto) et d’Yvonne Coutts (Ottawa)

La robe à paillettes de la femme moderne n’arrive pas à cacher l’hypertension de son existence. Une première création de danse à l’écran pour Yvonne Coutts, qui dirige ODD depuis 2010.

Réal.: Colin Power | Chor.: Yvonne Coutts | Perf.: Kay Kenney | Ottawa, Canada | 2019 | 11′11

Georgie
Un film de Jessie Lhôte et Harold Rhéaume, avec Lana Morton (Ottawa)

Inspirée par sa mère, Lana Morton interprète la femme fatale qui a appris à vivre à travers le regard des autres. Elle se déconstruit.

Réal.: Jessie Lhôte | Chor.: Harold Rhéaume | Perf.: Lana Morton | Canada | 5′

Trou (les beaux jours)
Une performance-Skype de Manu Roque, avec Émilie Morin (Montréal)

Comme un tableau cubiste de Picasso, une intimité médiatisée, cette vidéo-performance sur Skype est la rencontre 3.0 de la pièce “Oh les beaux jours” de Beckett et du poème de Verlaine “Colloque sentimental“. Hypnotisant.

Desert Widow
Une performance de Jil Guyon (New-York)

Haunting and wonderful. -Houston Press

La New-yorkaise Jil Guyon, muse de l’édition Cinédanse Québec en 2015, vient pour la première fois à Ottawa présenter non seulement sa série de films Widow sous forme d’installation (vendredi 20 septembre 18h30), mais également l’une de ses performances, celle de « Desert Widow ». Son personnage de la « Veuve » si mystérieuse, sorte de femme fatale endeuillée, est librement adaptée du premier « Blade Runner » de Ridley Scott. Sa performance se marie à la projection du film du même nom, tourné dans les fameuses plaines Salt Flats de l’Utah.

Réal:. Jil Guyon | Perf. Jil Guyon; DP. Valerie Barnes; Comp. Mihoko Suzuki | USA | 2015 | 10:54

Nora
Un film de Alla Kovgan (Russie) et David Hinton (Royaume-Uni)

« Nora s’imprègne de la vie de la danseuse Nora Chipaumire, née au Zimbabwe en 1965. Dans le film, Nora retourne au pays qui l’a vu grandir et elle voyage au coeur des souvenirs de sa jeunesse.

Réal.: Alla Kovgan & David Hinton VS | 2008 | 36′

Le Prix Lumière 2019 remis ex-aequo à ‘Sur ma peau’ d’Eric Oberdorff  (France) et  ‘Waiting for Color’ de Kosta Karakashyan (Bulgarie)

Montréal, le 3 octobre 2019 – Pour cette seconde édition du Prix Lumière, les jurys ont sélectionné les films ”Sur ma peau” du Français Eric Oberdorff  et ”Waiting for Color” du Bulgare Kosta Karakashyan qui représentent le mieux la thématique «Guérir les blessures » / ‘’ Healing Scars’’ au coeur de l’événement. Selon ceux-ci, les deux courts-métrages possèdent de grandes qualités de production cinématographique où le spectateur s’intègre facilement dans l’histoire. Leurs danses révèlent une profonde connaissance du corps et du mouvement humain chez les chorégraphes et leurs interprètes. Les points de vue engagés, le message de respect et d’espoir, sont aussi des éléments qui ont charmé le jury.

Félicitations aux gagnants !

 

« Sur ma peau »

Un film de Eric Oberdorff

Réal.: Eric Oberdorff | Chor.: Eric Oberdorff | Nice, France | 2017 | 12’38

Ce film d’art signé Oberdoff réalisé en milieu carcéral avec les détenus de la Maison d’arrêt de Nice témoigne d’un processus de recherche artistique engagé.

« Waiting for Color »

Un film de Kosta Karakashyan

Réal.: Kosta Karakashyan | Chor .: Kosta Karakashyan | États-Unis & Bulgarie | 2018

Ce court documentaire choc révèle la hargne envers les membres de la communauté LGBTQ en Tchétchénie et les troublantes persécutions qu’ils subissent.

Le jury du Prix Lumière 2019 était présidé par le chorégraphe montréalais Édouard Lock, entouré de Kelly Hargraves, directrice de Dance Camera West de Los Angeles, Nyla Carpentier de Raven Spirit Dance de Vancouver, René Chénier, producteur à l’Office national du film du Canada, Anneliese Charek, BYOB et The Exchange Program de Shanghaï.