28 juin 2023 | Rencontres professionnelles
« Regards sur nos danses à l’ère numérique »
Rencontres professionnelles ouvertes au public (Tables rondes, classes de maîtres et conférences)
Cinéma du Centre
220 Boulevard Saint-Pierre O, Caraquet, NB E1W 1A5
9h à 16h30 | Gratuit
- Ateliers et rencontres professionnelles
- Réseautage
- Entretiens et conférence
Nous vous invitons, artistes de toutes disciplines de la Péninsule acadienne et du reste du Nouveau-Brunswick, du Québec et de la Francophonie à participer à cette journée professionnelle qui a pour ambition de créer des ponts entre les créateurs, les commissaires et les programmateurs. Ce sera une occasion de vous mettre en contact avec des acteurs stratégiques de la danse, du cinéma, des arts visuels et numériques. Lors de cette journée, nous accueillerons notamment Denis Poulin, grand pionnier mondial de la capture de mouvement (MoCap).
Ajouter à mon calendrierTable ronde « La poésie de la danse, au-delà des technologies »
9h45 | Gratuit | Panel de discussion
Invités
- Monelle Doiron, artiste en danse de Paquetville et cofondatrice de l’événement Obélies à Caraquet avec Denis Lanteigne, directeur du centre d’artiste la Constellation à Caraquet ;
- Chris LeBlanc, Cinéaste (Tracadie) ;
- Béatriz Médiavilla, professeur de cinéma au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue à Rouyn-Noranda et cinéaste (Rouyn-Noranda);
- Jil Guyon, artiste multidisciplinaire (New York).
Classe de maître | Denis Poulin « Provoquer l’imprévu »
Le réalisateur Denis Poulin est détenteur depuis 2013, d’un Ph. D. en Études et pratiques des arts à Université du Québec à Montréal (UQAM) et d’une maîtrise en Cinéma et télévision, à L’Université du Michigan à Ann Arbor, en 1976. Il a été danseur et chorégraphe, puis professeur de création en danse au collège Montmorency de Laval, où il a fondé le département et les programmes de danse en 1985 ainsi qu’un programme d’animation 3D du mouvement humain en 2007. Depuis 2006, il est professeur associé au Département de danse de l’UQAM.
Fasciné par la danse à l’écran, il a réalisé plusieurs films et vidéos. Certains pour projection seule ou intégrée à ses créations chorégraphiques et à celles des œuvres multimédias de Martine Époque, sa compagne de vie, fondatrice du Groupe Nouvelle Aire et grande pionnière de la danse contemporaine au Québec.
Lauréat du premier concours Cinéaste recherché(e) de l’Office national du film du Canada, il y réalise Le bouffe-pétrole (1982). Son film de danse SOLO a reçu le prix de l’Université du Michigan «best achievement in cinematography » et Ni scène, ni coulisses, produit par l’ONF (1979) remporte la Coupe Enta Maratone dei Templi au Festival international du film de Salerno en 1983.
Récemment, M. Poulin a réalisé FRAGILE Le printemps perdu, inspiré par le Sacre du printemps de Martine Époque, issue des nouvelles technologies, notamment de la capture de mouvement (MoCap) qui a fait sa renommée au niveau mondial. Ce projet a été réalisé avec la grande complicité des studios REAL by Fake, basés à Montréal et Los Angeles. En 2013, avec Martine Époque, il réalise CODA qui remporte des prix à travers le monde pour sa version 3D, de Hollywood à Angoulême en passant par Liège.
Chantal Caron « Prendre le nord »
La chorégraphe et directrice artistique de Fleuve | Espace danse, Chantal Caron, a su développer une véritable spécialité en danse contemporaine in situ. Depuis la fondation de sa compagnie en 2006, ce sont en tout dix-huit productions originales qui ont été créées.
Un premier court métrage en 2014 a également fait connaître Chantal Caron en tant que réalisatrice de vidéodanses. Glace, crevasse et dérive, montrant un duo dans un décor hivernal, sur les berges enneigées et sur des glaces à la dérive, a été sélectionné par plusieurs festivals internationaux. Une seconde vidéodanse intitulée Clémentine, tournée en 2019 sur les berges du Fleuve St-Laurent, intègre un élément clé dans sa recherche chorégraphique in situ: la vase. En 2018, Chantal Caron a été nommée Membre de l’Ordre du Canada.
Résolument une femme engagée dans sa région, elle y a fondé et dirigé l’École de danse Chantal Caron pendant plus de 30 ans et continue d’y pratiquer sa discipline tout en conservant sa capacité de mettre en valeur et de défendre le patrimoine naturel. D’ailleurs, son travail lui a valu d’être nommée Ambassadrice du Saint-Laurent par la Fondation David Suzuki en 2012.
À l’occasion du Cinédanse Caraquet 2023, Chantal Caron nous présentera son plus récent film, Prendre le nord (2022), et partagera avec nous toute l’épopée de sa création.
Lunch Beat
12h | Dj MKW
DJ MKW, artiste multidisciplinaire et créateur de médias numériques, Matthew Kingsley Williston contribue activement aux scènes artistiques locales, nationales et internationales depuis 25 ans, à la fois en tant qu’artiste et organisateur. Les talents de MKW peuvent être observés en djing, vjing, peinture, documentation et comedien – parfois en même temps. De la « projection mapping » en direct de Montréal à l’Allemagne en passant par le Mexique. Matthew Kingsley Williston apporte une perspective contagieusement créative et unique à tout projet.
Classe de maître
13h00 à 14h30 | Cinéma du Centre | Yako « La cinégraphie : l’arrêt sur image et le mouvement »
Atelier pour les artistes professionnels de la Péninsule Acadienne.
yako ouvre ses carnets vidéos où sont esquissées des recherches visuelles sur le mouvement; il présente quelques projets réalisés ou non. Ceux en cours de réalisation avec Frédérick Gravel (DLD) et Carol Prieur (Cie M. Chouinard) seront particulièrement étudiés.
Ajouter à mon calendrierDans un deuxième temps, un atelier permettra aux artistes de mettre en pratique différentes techniques photographiques (surimpression, slow shutter) ou d’animation (optical flow, morphing…) autour de la création de portraits « vivants ».
Bio
Concepteur, réalisateur multimédia et photographe
yako a développé une pratique photographique et numérique à travers divers projets artistiques. Ses réalisations ont été présentées, entre autres, à la Biennale internationale d’art numérique (BIAN), au Festival International du film sur l’art (FIFA), au Festival du Nouveau Cinéma (FNC), au Cirque du Soleil, au studio ARTV de la PdA (Place des Arts de Montréal), au Centre Pompidou (France) et à la galerie La Centrale-Powerhouse (Montréal). Depuis 1995, il s’intéresse aux nouvelles formes d’écritures numériques pour écrans et espaces publics.
C’est par le biais de la photographie, des « nouvelles écritures » interactives (web, mobile, VR-AR-MR-XR, espaces immersifs…) et de « l’arrêt sur images » qu’il entame une réflexion sur le geste, à la volée ou chorégraphié. Il s’intéresse au mouvement lors de déplacements, d’expériences ou de spectacles, ainsi qu’à ses propres formes, les bougés et les différents flous que le mouvement imprime sur un capteur.
Il est également concepteur réalisateur multimédia et lead innovation, il a œuvré au sein du groupe Cirque du Soleil (2018-2019) et chez Moment Factory (2016-2018).
Yako travaille activement sur des projets de livres photos et effectue des mandats de documentation d’événements artistiques, culturels ou festifs.
Table ronde « La diffusion de la danse, à l’ère numérique en Acadie, au Québec, au Canada, en France et dans le monde »
14h30 à 16h | Gratuit | Panel de discussion
Animation : Assurée par Sylvain Bleau et ses partenaires de Caraquet
Invités
Allain Roy, directeur du Théâtre Populaire Acadie (Caraquet); Jalianne Li, danseuse et interprète (Moncton); Monique Léger, artiste en danse (Moncton); Yannick Mainville, responsable de la Société de promotion des artistes acadiens sur la scène internationale (SPAASI); Alice Vermandele, co-directrice danse Les chantiers / constructions artistiques, festival Off Carrefour international de Théâtre (Québec); Johanne Roussy, directrice résidence artiste de la 8e ile (Sept-Îles); Virginie Combet, directrice de Ciné-Corps (France); Magalie , Olivia Grandville, Natalie Nilias, Laure-Marie , Karen Bernard, directrice du New Dance Alliance (New-York).
Apéro-poésie
220 Boulevard Saint-Pierre O, Caraquet, NB
16h00 à 17h00 | Centre culturel de Caraquet
Avec la participation spéciale des poètes franco-Canadiens :
- Jean-Marc Dalpé,
- Sonya Malaborza,
- Jean-Philippe Raîche,
- Michel Thérien.
La poétique des corps mouvants. Les corps aux portes des maisons, devant la mer, dans la rue, à l’hôpital ou à l’usine. Poésie et apéro sous le ciel avec Jean-Marc Dalpé, Sonya Malaborza, Jean-Philippe Raîche, Michel Thérien.
Expo-projections « OUI!
Été comme hiver… Pour célébrer la vie, l’amour, la mort, on danse »
27 juin au 1er juillet
Quai des artistes
47 Avenue du Carrefour. Situé sur le site du Carrefour de la mer.
5@7 | Gratuit | du 27 juin au 1er juillet | Expo-projections
À tous les quarts d’heure !
L’expo-projections « OUI! Été comme hiver… Pour célébrer la vie, l’amour, la mort, on danse » trace l’évolution de la danse à l’écran à partir de la fameuse « Danse dans la neige » (1948) de Françoise Sullivan signataire du Refus global. Les thématiques des œuvres, des films et de l’expo-projections qui résonneront au cœur de Cinédanse Caraquet amènent plus loin les réflexions humanistes qui ont forgé la programmation de nos événements.
Des créations de danse à l’écran qui questionneront le spectateur sur son rapport à notre intimité, à l’autre, à l’étranger, au couple, aux cycles de la vie, au lien entre les générations, à la vieillesse et à la mort.
La danse est un socle de guérison et d’émancipation démontré par bien des œuvres de cette expo-projections. Semblable à tous les bords de mer nordiques, la Baie de Caraquet regorge de colonies de méduses. Elles se détacheront des algues qui les emprisonnent lors de Cinédanse Caraquet 2023 pour provoquer une onde de danse à travers la communauté et notamment dans deux des cabanes du Quai des artistes.
Ajouter à mon calendrierÀ l’intérieur des cabanes, chaque groupe de visiteur sera invité par les médiateurs culturels à lire, au hasard, un poème des 5 poètes acadiens suivants :
- Georgette LeBlanc, Petits poèmes sur mon père qui est mort (2022), Éditions Perce-Neige.
- Jonathan Roy, Mélamine méduse (2023), Éditions Perce-Neige.
- Guillaume Lavoie, Les oiseaux sacrifiés, Édition Perce-Neige.
- Shayne Micheal, Fif et sauvage (2020), Éditions Perce-Neige.
- Felix Perkins, Boiteur des bois (2020), Éditions Perce-Neige.
Projection « Cinédanse sous les étoiles »
Plage Foley
28 Rue Foley, Caraquet, NB E1W 1B6
21h30 | Gratuit | Projection en extérieur
La Déroute
En première partie, La Déroute, un film de Rodrigue Jean.
La Déroute
Une femme parcourt un lieu aride rappelant le désert. Elle ne semble venir de nulle part. Son voyage est marqué de rencontres fortuites et semé d’embûches. Elle traverse une forêt, puis un marécage, avant de poursuivre sa route le long de ce sentier désert. Mais plus jamais elle ne sera la même.
Réalisateur : Rodrigue Jean | Montréal | 1990 | 28’
Ajouter à mon calendrierBIO
Né en 1957, réalisateur, producteur exécutif et scénariste canadien Rodrigue Jean est arrivé en cinéma après une formation universitaire en biologie, en sociologie et en lettres, mais c’est tout d’abord vers la danse et la chorégraphie qu’il se tourne en 1984. Membre fondateur de la compagnie de danse Les productions de l’Os en 1986, il étudiera le théâtre et la mise en scène au Conseil des arts du Canada à Londres en 1992. Il devient par la suite un des membres fondateurs de la troupe de théâtre The Howlers de Londres et montera des pièces de Shakespeare, de Genet et de Brad Fraser. En 1990, Rodrigue Jean réalise un premier court métrage de fiction, La Déroute, à partir des chorégraphies de sa compagnie. Il fonde ensuite Transmar Films, maison de production de films et de vidéos.
En 1995, il réalise La Mémoire de l’eau, une vidéo qui sera sélectionnée au Festival International du court métrage d’Oberhausen en Allemagne, ainsi qu’au Pandemonium Festival de Londres et remportera le prix du Meilleur scénario et le prix du réalisateur le plus prometteur au Atlantic Film Festival à Halifax en 1996. Entre 1995 et 1997, il tourne La Voix des rivières, un film documentaire 35mm sur des récits de noyade chez les Acadiens du Nouveau-Brunswick. En 1997, il réalise L’Appel, une vidéo inspirée de La Voix humaine de Jean Cocteau qui fut sélectionnée par de nombreux festivals. Son premier long métrage cinématographique, la comédie Full Blast (1999), est nominé dans plusieurs catégories des Jutra (gala québécois). Son deuxième long métrage Yellowknife, est sorti en salles en 2001.
Habiter le mouvement, un film de Béatriz Mediavilla
Habiter le mouvement – un récit en dix chapitres
À l’été 2017, le chorégraphe français Thierry Thieû Niang donne une série d’ateliers à des groupes de volontaires d’aînés et de jeunes aux quatre coins du Québec. Béatriz Mediavilla, qui a suivi la tournée, réalise un film poème, loin du classique documentaire-vérité. La prose-cinéma de Mediavilla interroge nos perspectives sur la condition humaine, sur notre rapport à soi, au corps vieillissant, sur notre rapport à l’autre, aux étrangers, à la place du rituel de la danse à l’ère moderne, au toucher. On est ému par un poème de Joséphine Bacon, bousculé par un manifeste, interpellé par un témoignage de Martine Époque ou du jeune écrivain Antoine Charbonneau-Demers.
Réalisation : Béatriz Mediavilla I Chorégraphie: Thierry Thieû Niang | Participation de Joséphine Bacon, Martine Époque & Antoine Charbonneau-Demers | Québec | 2019 | 62’
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