30 juin 2023 | Film & Performance
PRIX Lumière 2023 – première partie
Cinéma du Centre
220 Boulevard Saint-Pierre O, Caraquet, NB E1W 1A5
10h à 11h15 | Prix lumière partie 1 | Visionnement des films en nomination
Encore une fois, en cette 4e édition, des œuvres exceptionnelles se verront attribuer le Prix Lumière par des jurys. Cette année, s’ajoute à la catégorie « Court métrage », la catégorie « Documentaire ».
Les jurys internationaux de la 4e édition seront tous les deux présidés par le poète et directeur du Festival acadiens de poésie de Caraquet, Jonathan Roy.
Il sera entouré de:
Pour le volet « court-métrage » : Chantal Caron, chorégraphe, cinéaste et directrice artistique de Fleuve Espace Danse à Saint-Jean-Port-Joli; Denise Richard, artiste visuelle et présidente du Conseil de l’Académie Ste-Famille à Tracadie; Laure-Marie Rollin, administratrice générale à la programmation du Théâtre du Bois de l’Aune à Aix-en-Provence, France; et Mélina Quitich-Niquay, artiste multidisciplinaire de Manawan au Québec.
Et pour le volet « documentaire » : Monique Léger, artiste en danse de St-Isidore, NB; Magali Julien, directrice artistique et culturelle de l’Intervalle, Scène territoire de Bretagne en France; et Allain Roy, directeur artistique et général du Théâtre populaire d’Acadie à Caraquet.
Les courts-métrages présentés le vendredi :
- « Antoine » Un film de Denis Poulin;
- « La Galerie » Un film de Loup-William Théberge;
- « Gravel (Re)works » Un film de Yako;
- « Créatures en métamorphose, Structure sans répis (Shifting creatures, Restless structure) » Un film de Meghan Mainville;
- « Phy l’eau genèse » Un film de Gabrielle Boudreau;
- « Vous avez les yeux de votre mère (You have your mother’s eyes) » Un film de Panayot Gaidov;
- « Wonderland » un film de Fu Le.
En savoir plus…
Prix LumièreFilms étrangers
15h à 17h30 | films étrangers | Visionnement
FILMS PRÉSENTÉS :
« Corps invisibles (Overtour) »
Un film de Silvia Gribaudi
Silvia Gribaudi est une performeuse et chorégraphe italienne. Sa recherche constante sur les corps inhabituels et « invisibles » l’a amenée à travailler ces dix dernières années avec des femmes de « plus de 60 ans », les accompagnant en douceur pour qu’elles franchissent les limites imposées par la société. Léger, humoristique, mais plein de cœur et de conscience rigoureuse, ce documentaire suit la belle exploration d’une chorégraphe qui entreprend un voyage à la redécouverte d’un corps en transformation continue et incontrôlable.
Film sous-titré en français
Production : Andrea Zanoli | Chorégraphie : Silvia Gribaudi | Italie | 2021 | 72’
Ce film est en nomination pour le Prix Lumière – Volet Documentaire
« Le cercle (Il Circulo) »
Un film de Àlvaro Priante & Ivan Rioz
Au fur et à mesure que nous suivons les histoires absorbantes et vulnérables partagées, les scènes de danse s’entremêlent comme une métaphore émouvante des sentiments et des luttes intérieures. Un portrait inconfortable et non censuré d’un processus dans lequel la déconstruction et l’exploration de la masculinité suggèrent de nouvelles façons d’être et de vivre l’identité masculine.
Film sous-titré en français
Réalisation : Álvaro Priante, Ivan Rioz | Barcelone | 2021 | 73’
Ce film est en nomination pour le Prix Lumière – Volet Documentaire
Expo-projections « OUI!
Été comme hiver… Pour célébrer la vie, l’amour, la mort, on danse »
27 juin au 1er juillet
Quai des artistes
47 Avenue du Carrefour. Situé sur le site du Carrefour de la mer.
5@7 | Gratuit | du 27 juin au 1er juillet | Expo-projections
À tous les quarts d’heure !
L’expo-projections « OUI! Été comme hiver… Pour célébrer la vie, l’amour, la mort, on danse » trace l’évolution de la danse à l’écran à partir de la fameuse « Danse dans la neige » (1948) de Françoise Sullivan signataire du Refus global. Les thématiques des œuvres, des films et de l’expo-projections qui résonneront au cœur de Cinédanse Caraquet amènent plus loin les réflexions humanistes qui ont forgé la programmation de nos événements.
Des créations de danse à l’écran qui questionneront le spectateur sur son rapport à notre intimité, à l’autre, à l’étranger, au couple, aux cycles de la vie, au lien entre les générations, à la vieillesse et à la mort.
La danse est un socle de guérison et d’émancipation démontré par bien des œuvres de cette expo-projections. Semblable à tous les bords de mer nordiques, la Baie de Caraquet regorge de colonies de méduses. Elles se détacheront des algues qui les emprisonnent lors de Cinédanse Caraquet 2023 pour provoquer une onde de danse à travers la communauté et notamment dans deux des cabanes du Quai des artistes.
Ajouter à mon calendrierÀ l’intérieur des cabanes, chaque groupe de visiteur sera invité par les médiateurs culturels à lire, au hasard, un poème des 5 poètes acadiens suivants :
- Georgette LeBlanc, Petits poèmes sur mon père qui est mort (2022), Éditions Perce-Neige.
- Jonathan Roy, Mélamine méduse (2023), Éditions Perce-Neige.
- Guillaume Lavoie, Les oiseaux sacrifiés, Édition Perce-Neige.
- Shayne Micheal, Fif et sauvage (2020), Éditions Perce-Neige.
- Felix Perkins, Boiteur des bois (2020), Éditions Perce-Neige.
SPECTACLE « Se sortir la tête de l’eau »
Boîte-Théâtre
11, boulevard St-Pierre Ouest, Caraquet N.-B. E1W 1B6
20h à 21h15 | Contribution volontaire | Performance et poésie
œuvres présentées :
« Chaque fois que je remonte à la surface pour respirer / Everytime I come up for air – Solo pour Alice »
Chorégraphe : Daina Ashbee | Interprète : Alice Vermandele
Ce solo pour Alice Vermandele explore les sensations de ses paysages intérieurs, qu’elle manifeste à travers le mouvement. Durant ce voyage, on sent et entend Alice émerger à la surface de l’eau, reprendre son souffle et atteindre la rive, puis habiter un vaste espace, au-delà des limites de notre regard. « Everytime I come up for air – Solo pour Alice » est la deuxième œuvre de la collection Maison pour la danse qui vise à développer la pérennité et l’accessibilité́ à l’art chorégraphique.
* Mise en garde : présence de nudité
Photo du solo : David Cannon
Ajouter à mon calendrierBio
Alice est une artiste de la relève en danse ayant obtenu son DEC de la formation supérieure en danse contemporaine à l’École de danse de Québec en mai 2019. À sa sortie de l’école, elle cofonde et intègre le collectif multidisciplinaire Les Indiscipliné.es, avec lequel elle a réalisé une première œuvre, Les théories de l’effondrement, présentée au Mois Multi 2020. Elle danse pour le Papillon Blanc danse depuis 2020 et a également été interprète lors de l’activité culturelle Osez! 2019, pour Modern Struggle – Strudel Moderne et pour le projet Danser : Donner (version Québec) de la compagnie Nouveau en septembre 2020. En plus de son désir d’être interprète, Alice souhaite réaliser différents projets de création, en danse et en arts multidisciplinaires. Avant de faire carrière en danse, elle a étudié à l’Université Laval où elle a obtenu son baccalauréat en histoire de l’art.
Photo portrait : Marie Tan
« Naïade »
Une performance de Mistaya Hemingway (Montréal)
« Naïade live » propose une exploration et un questionnement sur la façon dont l’image et la perception de soi ont changé dans l’ère post #MoiAussi. Que décidons-nous de garder et que perdons-nous? Utilisant l’eau comme une boucle de rétroaction, l’expressivité du noir et blanc ainsi qu’une trame sonore envoûtante, le film plonge dans les profondeurs de la conscience. Danseuse chevronnée, Hemingway nous offre une performance solo choc, portée par le souffle haletant des chanteuses de gorge inuites Beatrice Deer et Pauyungie Nutaraaluk et la musique obsédante de Michael Felber et Jace Lasek.
Chor., inter., : Mistaya Hemingway | Musique : Jace Lasek, Beatrice Deer, Michael Felber, Pauyungie Nutaraaluk | Québec | 2021 | 7’30
Ajouter à mon calendrierCrédit de photo: Yasuko Takodoro
Bio
Originaire d’Edmonton, Mistaya Hemingway est avant tout une danseuse professionnelle, formée à l’École de Ballet nationale du Canada à Toronto. Pendant plus de vingt ans, elle a dansé et parcouru le monde au sein du Ballet national de Hollande, chez La la la Human Steps (auprès du chorégraphe Edouard Lock) et avec le Hubbard Street Dance de Chicago. Titulaire d’un baccalauréat en urbanisme de l’Université Concordia, c’est en explorant le croisement entre la ville et les arts à travers le projet Espace libre pour la culture que Mistaya se consacre aux arts collaboratifs. De 2014 à 2017, Mistaya a agi comme coordonnatrice à la programmation artistique du Marché des possibles produit par Pop Montréal dans le quartier Mile-End. Oeuvrant de plus en plus en Cinéma, At Lake, son plus récent film est d’une beauté rare. Elle s’y révèle autant comme réalisatrice qu’interprète.
« Une histoire anodine, un couple ordinaire »
Une exploration du collectif Les Drôles de Moineaux (Monelle Dorion & Denis Lanteigne)
Une histoire anodine, un couple ordinaire est une exploration chorégraphique autour de la dynamique du couple et des rôles que l’on prend individuellement face à ses semblables. L’humain est un être social et il a besoin de l’autre. Tout au long de notre vie, nous évoluons à travers diverses relations, qu’elles soient familiales, amicales et amoureuses. Chaque rapport nous influence et nous fait réagir de façon différente. Certaines personnes nous stimulent et nous vitalisent tandis que d’autres nous paralysent.
C’est une courte pièce créée à partir d’improvisations structurées. La forme est minimaliste, un mouvement simple et répétitif, une direction précise de l’espace, et deux corps qui se croisent et s’influencent, le mien et celui de mon partenaire Denis Lanteigne. Denis n’est pas un danseur, c’est un artiste visuel. Le corps ici est brut, je ne peux compter sur la performance physique, mais plutôt sur la somme des contraintes pour faire vibrer le corps et amplifier sa présence et la mienne.
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Monelle Doiron, artiste de la danse contemporaine, est originaire de Rang-St-Georges au Nouveau-Brunswick. Elle étudie en Arts dramatiques à l’Université de Moncton avant de faire son baccalauréat en danse contemporaine à l’Université du Québec à Montréal. Après les études, l’enseignement de la danse est au premier plan dans sa carrière. C’est à son retour au Nouveau Brunswick, à partir de 2009, que la création se manifeste. Elle collabore avec plusieurs artistes de la région et explore la performance, la chorégraphie et la vidéodanse.
Emma Haché
Avec la participation spéciale de l’artiste, Emma Haché, poète de la Péninsule, qui nous interprètera un extrait de sa pièce théâtre : Exercice de l’oubli (2016), publié chez Lansman, en Belgique.
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Emma Haché est l’auteure d’une vingtaine de pièces de théâtre. Elle est également poète, scénariste, et metteure en scène. Après avoir étudié en Art dramatique à l’Université de Moncton, Emma Haché poursuivra son apprentissage à l’École Omnibus de Montréal pendant près de 7 ans, période pendant laquelle elle s’affirme comme auteure dramatique. Elle vit et travaille à Petite-Rivière-de-l’île, en Acadie, où elle dirige le Théâtre Vent debout et son théâtre est publié chez Lansman Éditeur.
Projection « Cinédanse sous les étoiles »
Plage Foley
21h30 à minuit | Gratuit | Projection et soirée dansante
Film à l’affiche :
« SLOW une histoire d’amour »
Un film de Gaël Bizien
Le slow est un rituel en voie de disparition. À travers l’évocation du genre musical sans équivalent, SLOW, une histoire d’amour raconte comment une simple danse a codifié les rencontres amoureuses depuis la seconde moitié du 20ème siècle.
Exploration sensitive unique, ces quelques minutes sur la piste qui marquent profondément au cœur, révèlent notre histoire du rapport à l’autre dans ce qu’il a de plus intime et de plus universel.
Réalisation : Gaël Bizien | France | 2023 | 52’31
L'événement spécifié est introuvable ou certaines données sont manquantes.« Et si ce soir on dansait le dernier slow
Comme si l’air du temps se trompait de tempo »
– Joe Dassin
Après la projection, Mathieu Friolet animera une soirée dansante de « Slows » avec vos demandes spéciales.