27 juin 2023 | Ouverture
« L’éveil de la méduse »
Mam’Malherbe performance déambulatoire de Michèle Bouchard avec la participation spéciale du poète Jonathan Roy
Plage Foley
28 Rue Foley, Caraquet, NB E1W 1B6
17h | Gratuit | Performance
L’artiste performeuse Michèle Bouchard reprend son personnage Mam’Malherbe qui, en déambulation, prend soin de l’esprit qui nous anime. Cette fois-ci, elle ira à la rencontre du mouvement vital qui nous unit à l’autre.
Sur la résonnance des mots, des voix, des esprits rencontrés au détour de ses déambulations, elle dansera, provoquant une onde de danse à travers la communauté pour nous rappeler que dans le rituel de la vie, « nous sommes tous des danseurs et des passeurs ».
Pour sa première intervention lors du festival, Mam’malherbe, sera accompagnée du poète de Caraquet Jonathan Roy.
Ajouter à mon calendrierBio
« J’arrime librement théâtre, art visuel, installation et performance dans une quête de savoir-être au monde et de compréhension de la mécanique humaine. La performance est le lieu où réside le risque essentiel à l’avènement d’une rencontre avec soi et l’autre: porte ouverte sur le processus de création en action. Motivée par le désir de saisir un bref moment d’humanité; fragile, fugace, éphémère et intangible, je plonge là où la fin rejoint le début, étrangère face au monde. »
Inauguration de l’Expo-projections « OUI!
Été comme hiver… Pour célébrer la vie, l’amour, la mort, on danse »
27 juin au 1er juillet
Quai des artistes
47 Avenue du Carrefour. Situé sur le site du Carrefour de la mer.
5@7 | Gratuit | du 27 juin au 1er juillet | Expo-projections
À tous les quarts d’heure !
L’expo-projections « OUI! Été comme hiver… Pour célébrer la vie, l’amour, la mort, on danse » trace l’évolution de la danse à l’écran à partir de la fameuse « Danse dans la neige » (1948) de Françoise Sullivan signataire du Refus global. Les thématiques des œuvres, des films et de l’expo-projections qui résonneront au cœur de Cinédanse Caraquet amènent plus loin les réflexions humanistes qui ont forgé la programmation de nos événements.
Des créations de danse à l’écran qui questionneront le spectateur sur son rapport à notre intimité, à l’autre, à l’étranger, au couple, aux cycles de la vie, au lien entre les générations, à la vieillesse et à la mort.
La danse est un socle de guérison et d’émancipation démontré par bien des œuvres de cette expo-projections. Semblable à tous les bords de mer nordiques, la Baie de Caraquet regorge de colonies de méduses. Elles se détacheront des algues qui les emprisonnent lors de Cinédanse Caraquet 2023 pour provoquer une onde de danse à travers la communauté et notamment dans deux des cabanes du Quai des artistes.
Ajouter à mon calendrierÀ l’intérieur des cabanes, chaque groupe de visiteur sera invité par les médiateurs culturels à lire, au hasard, un poème des 5 poètes acadiens suivants :
- Georgette LeBlanc, Petits poèmes sur mon père qui est mort (2022), Éditions Perce-Neige.
- Jonathan Roy, Mélamine méduse (2023), Éditions Perce-Neige.
- Guillaume Lavoie, Les oiseaux sacrifiés, Édition Perce-Neige.
- Shayne Micheal, Fif et sauvage (2020), Éditions Perce-Neige.
- Felix Perkins, Boiteur des bois (2020), Éditions Perce-Neige.
Soirée d’ouverture
« Tu mio corpo – Opus 12 » de Monique Léger
Boîte-Théâtre
Adresse 11, boulevard St-Pierre Ouest, Caraquet N.-B. E1W 1B6
19h | Contribution volontaire | Programme mixte
Présentée en première mondiale à la Boîte-Théâtre à Caraquet dans la Péninsule acadienne, la nouvelle création « Tu mio corpo – opus 12 » de Monique Léger en collaboration avec les poètes acadiens Sonya Malaborza et Jean-Philippe Raiche ainsi que la cinéaste Béatriz Mediavilla ouvrira la 5e édition de Cinédanse.
Ajouter à mon calendrierTu Mio Corpo – Opus 12
Les performances de « Tu mio corpo 1 à 11 » ont été élaborées en solo. L’opus 12 mise sur l’interrelation entre danse, écriture et image en mouvement et contribue à élargir le champ de la recherche chorégraphique et de la performance dans le milieu de la danse néo-brunswickois. Monique Léger expose et pousse sa démarche artistique en Mouvement authentique aux rigueurs pointues d’autres expressions. TMC 12 s’exprime par l’intégration de l’écriture dramaturgique de Sonya Malaborza (NB), la poésie transcendante de Jean-Philippe Raîche (NB), les images cinématographiques incarnées de Béatriz Mediavilla (QC), la conception des éclairages de Stéphane Ménigot (QC) et la dramaturgie du Mouvement authentique de Tedi Tafel (QC).
Fondée sur la convergence et la complémentarité de leurs disciplines artistiques respectives, leur approche explore la puissance évocatrice du corps dansant, sa capacité à être traversée par d’autres vies que la sienne et à les dévoiler. Leur démarche artistique collective met en scène une traversée de la mort où le dernier souffle devient le premier. Lumineux.
Ajouter à mon calendrierLors de ce programme mixte sera également présenté « Le Souffle effacé – Acadie », un film de Béatriz Mediavilla de Rouyn-Noranda.
Le Souffle effacé – Acadie
Une ébauche de Béatriz Mediavilla
Une ébauche du volet Caraquet du projet de film Souffle effacé de Béatriz Mediavilla avec la participation de l’artiste multidisciplinaire Michèle Bouchard et l’écrivain acadien France Daigle.
« Mon projet de résidence interdisciplinaire s’articule autour de collaborations et d’écoute des gens de Caraquet, Montréal, Rennes et Noranda. Je cherche à comprendre les échos entre le corps et l’autocensure. Dans un premier temps, lors d’ atelier de danse, nous avons exploré les liens entre la ceinture scapulaire et la mémoire. Par des mouvements simples et par l’écriture, le dessin ou le témoignage, j’ai cherché à découvrir les liens entre le territoire et la parole.
J’ai voulu faire des entrevues audios pour mieux les connaître, et les entendre sur leur vision du territoire. J’ai cherché à observer leur souffle. Simplement à partir d’observations et d’écoutes. Partir de ce souffle, pour creuser un travail exploratoire de conception et spatialisation sonore, d’écriture, de prise d’images et de mouvement pour proposer une recherche visuelle et sonore qui révèle ce souffle effacé. Cette œuvre inclura des sons, des images des corps en mouvement, des confidences, des mots et éventuellement du dessin. En film ou en projection sur des danseurs. »
Ajouter à mon calendrierBio
Monique Léger est une artiste du mouvement depuis plus de quarante ans et d’origine acadienne. Sa démarche est ancrée dans la danse contemporaine, la pratique somatique et le Mouvement authentique. Plus récemment, elle a été dramaturge de mouvement pour la mise en scène du recueil de poésie de Jonathan Roy, Savèche une fragmentation en trois mouvements et Les Remugles ou la danse nuptiale est une langue morte de Caroline Belisle. Son œuvre cherche le langage du mouvement dans le croisement et la rencontre de tensions poétiques issues de la littérature et du non-dit.
Béatriz Médiavilla, enseignante et cinéaste (Rouyn-Noranda)
Artiste multidisciplinaire en cinéma, danse, vidéo, performance, écriture et dessin, Béatriz Mediavilla habite à Rouyn-Noranda où elle enseigne le cinéma. Ses films ont été présentés dans de nombreux festivals en Amérique et en Europe. Son dernier long métrage Habiter le mouvement un récit en dix chapitres, s’est vu remettre le prix de la meilleure œuvre canadienne au FIFA en 2021. La même année, elle a reçu le Prix Découverte des Prix de la danse de Montréal. Elle est Lauréate du Prix du CALQ – Artiste de l’année 2022 en Abitibi-Témiscamingue par le Conseil des arts et des lettres du Québec.
Originaire de Rexton, au Nouveau-Brunswick, Sonya Malaborza accompagne des auteurs·trices et des traducteurs·trices dans l’exercice de leur profession, notamment pour la revue Ancrages, où elle contribue depuis 2017 à l’édition des contenus et aux Éditions Prise de parole comme conseillère littéraire.
En plus d’écrire des textes de son cru et de collaborer à des créations théâtrales, notamment Échos de Phèdre : les racines de la rage, sa traduction L’accoucheuse de Scots Bay lui a valu des nominations aux Prix littéraires du Gouverneur général dans la catégorie traduction et aux Éloizes en 2022.
Jean-Philippe Raîche évoque dans son œuvre l’exil volontaire et l’errance. Érigeant le déracinement comme figure de la condition humaine, il fait du corps de l’être aimé, l’unique lieu du retour. Il a publié aux éditions Perce-Neige, Une Lettre au bout du monde, en lice au prix du Gouverneur général et Ne réveillez pas l’amour avant qu’elle ne le veuille (Prix Louise-Labé, France). Il a été poète flyé du Festival Frye et poète lauréat de la Ville de Moncton. Ses textes sont parus dans plusieurs anthologies au Canada et en France.
