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Symposium « Guérir les blessures »
Nouvelles perspectives en danse et sur la santé – Jour 2
« Sakii, Kidji ani Keteatisian acite nimir | Aimer, vieillir et danser »
Symposium « Guérir les blessures »
« Sakii, Kidji ani Keteatisian acite nimir | Aimer, vieillir et danser »
Petit Théâtre du Vieux Noranda & En ligne
112 7e Rue, Rouyn-Noranda, QC J9X 1Z9, Canada
Gratuit | Accueil & Café | Inscription quotidienne
Performance, projections et partages
Au cours de cette deuxième journée, nous nous intéressons principalement à notre rapport trouble à la vieillesse, à la maladie et à la mort. Une attention particulière sera accordée aux savoirs traditionnels autochtones et à la quête de sens et de spiritualité qui inonde notre temps.
À l’été 2017, notre caravane, avec à son bord la cinéaste Béatriz Mediavilla et le chorégraphe Thierry Thieû Niang, s’arrête à Rimouski, chez le métis Jean Bédard. Ce philosophe et ex-intervenant social nous raconte qu’avant l’arrivée des Européens, les peuples autochtones se nourrissaient d’une spiritualité fondée sur le petit-enfant porté en chacun de nous; qu’il fallait l’animer tout au cours de notre existence, selon les circonstances.
Invitées :
- Ariane Boulet, chorégraphe, interprète et réalisatrice à « Mouvement de passage » (Montréal);
- Maryse Damecour, interprète et candidate au doctorat en psychologie à l’UQAM (Montréal);
- Marie-Noëlle Goy, chorégraphe, interprète et directrice artistique à Le Papillon blanc, danse (Québec);
- Lee Saunders, interprète et professeur en danse (Moncton, Nouveau-Brunswick);
- Béatriz Mediavilla, cinéaste (Rouyn-Noranda).
Marie-Laure Aubin, chorégraphe et professeur de danse, vous offrira une performance pour inaugurer la journée.
Entre nous et les autres
Cette courte pièce, d’une dizaine de minutes, est le fruit de discussions et de recherches sur les relations que les femmes entretiennent entre elles. Parfois de jugement, de méchanceté et de jalousie, mais aussi de solidarité, de soutien et d’une infinie compassion. Elles rassemblent des femmes de tous âges et tous milieux, qui ont toutes en commun cette même féminité, cette humanité.
Ce projet exploratoire est une première étape vers un travail plus réfléchi et plus mûr, en cours de création. C’est le reflet de l’expérience de vie, qui coule entre nous et les autres.
Films à l’affiche :
Parkinson
Des artistes animent des ateliers de danse où des personnes atteintes de Parkinson sont jumelées avec des personnes qui ne le sont pas. Un phénomène porteur de sens se produit.
Réal.: Marc Hammer | Luxembourg/Belgique | 2015 | 17’07
Habiter le mouvement, un récit en dix chapitres*
À l’été 2017, le chorégraphe français Thierry Thieû Niang donne une série d’ateliers à des groupes de volontaires d’aînés et de jeunes aux quatre coins du Québec. Béatriz Mediavilla, qui a suivi la tournée, réalise un film-poème, loin du classique documentaire-vérité. La prose-cinéma de Mediavilla interroge nos perspectives sur la condition humaine, sur notre rapport à soi, au corps vieillissant, sur notre rapport à l’autre, aux étrangers, à la place du rituel de la danse à l’ère moderne, au toucher. On est ému par un poème de Joséphine Bacon, bousculé par un manifeste, interpellé par un témoignage de Martine Époque ou du jeune écrivain Antoine Charbonneau-Demers.
Réal.: Béatriz Mediavilla I Chor.: Thierry Thieû Niang | Participation de Joséphine Bacon, Martine Époque & Antoine Charbonneau-Demers | Québec | 2019 | 62’
Extraits de Danser le printemps à l’automne
Ce film est à l’origine de notre rencontre avec le chorégraphe Thierry Thieû Niang et de sa tournée au Québec en 2017. L’émouvant documentaire Danser le printemps à l’automne est issu de son inspirante démarche. Le film présente le fruit de sept années de travail pour 20 retraités de Marseille avec le chorégraphe. Infirmières, femmes au foyer, professeurs ou médecins, âgés de 60 à 87 ans et sans aucune expérience chorégraphique, interprètent une variation du chef d’œuvre de Stravinsky « Le Sacre du printemps ».
Réal.: Philippe Chevallier & Denis Sneguirev | Chor.: Thierry Thieû Niang | France | 2013 | 52′