13 mars 2022

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Clôture de l’exposition

« OUI ! EHE ! Du Refus global au temps de l’inclusion et de la fluidité des genres »

 Thierry, Joséphine, Blanche et autres beaux danseurs du dimanche 

 3 documentaires porteurs d’espoirs, à voir ou à revoir !

 

En ligne 

Découvrez une autre tonalité à la danse

Ces trois (3) films sont disponibles en ligne jusqu’au mercredi 16 mars : Habiter le mouvement de Béatriz Mediavilla, Danser le printemps à l’automne de Philippe Chevallier et Denis Sneguirev et Une jeune fille de 90 ans de Valeria Bruni Tedeschi & Yann Coridian.

Habiter le mouvement, un récit en dix chapitres

À l’été 2017, le chorégraphe français Thierry Thieû Niang donne une série d’ateliers à des groupes de volontaires d’aînés et de jeunes aux quatre coins du Québec. Béatriz Mediavilla, qui a suivi la tournée, réalise un film poème, loin du classique documentaire-vérité. La prose-cinéma de Mediavilla interroge nos perspectives sur la condition humaine, sur notre rapport à soi, au corps vieillissant, sur notre rapport à l’autre, aux étrangers, à la place du rituel de la danse à l’ère moderne, au toucher. On est ému par un poème de Joséphine Bacon, bousculé par un manifeste, interpellé par un témoignage de Martine Époque ou du jeune écrivain Antoine Charbonneau-Demers.

Réal.: Béatriz Mediavilla I Chor.: Thierry Thieû Niang | Participation de Joséphine Bacon, Martine Époque & Antoine Charbonneau-Demers | Québec | 2019 | 62’

Extraits de Danser le printemps à l’automne

Ce film est à l’origine de notre rencontre avec le chorégraphe Thierry Thieû Niang et de sa tournée au Québec en 2017. L’émouvant documentaire Danser le printemps à l’automne est issu de son inspirante démarche. Le film présente le fruit de sept années de travail de 20 retraités de Marseille avec le chorégraphe. Infirmières, femmes au foyer, professeurs ou médecins, âgés de 60 à 87 ans et sans aucune expérience chorégraphique, interprètent une variation du chef d’œuvre de Stravinsky, “Le Sacre du printemps”.

Réal.: Philippe Chevallier & Denis Sneguirev | Chor.: Thierry Thieû Niang | France | 2013 | 52′

Une jeune fille de 90 ans

Ce téléfilm est une immersion dans la vie d’une femme atteinte d’Alzheimer, qui reprend goût à la vie en rencontrant le chorégraphe Thierry Thieû Niang.

Réal.: Valeria Bruni Tedeschi & Yann Coridian I Chor.: Thierry Thieû Niang | France | 2016 | 85’

BIOGRAPHIES

Thierry Thieû Niang 

Avant de commencer sa carrière artistique à 23 ans, Thierry Thieû Niang commence son parcours comme instituteur et psychomotricien. Puis, il se forme à la danse auprès de Renate Pook, Christine Gérard, Carolyn Carlson, Odile Duboc, Douglas Dunn et Julyen Hamilton, avant de devenir interprète pour les compagnies de Hideyuki Yano, Christine Gérard et Daniel Dobbels, Nadine Hernu, Daniel Larrieu, Héla Fattoumi & Éric Lamoureux.

Aimant découvrir de nouveaux territoires, son travail va se diversifier et intégrer rapidement d’autres disciplines. Au théâtre, il joue – mais aussi accompagne – des metteurs en scène, participant au travail de Robert Carsen, Claude Régy, Alain Gintzburger, François Rancillac ou encore Patrice Chéreau. Au cinéma, il travaille pour Jacques Vincey, Solveig Dommartin, Stéphane Nelet ou encore Frédérique Ribis. Thierry Thieû Niang réalise également des mises en espace pour des récitals ou des concerts pour Jeff Cohen, François Lasserre, Fania, Catherine Delaunay ou encore Tatiana Mladenovitch. Enfin, il devient lui-même chorégraphe et crée dès 1993 de nombreux spectacles.

Au cœur du travail de Thierry Thieû Niang se trouve sa capacité reconnue à monter des ateliers et des spectacles avec des publics amateurs : enfants, nouveaux arrivants, personnes autistes, seniors, etc. Ce travail a fait l’objet de nombreuses captations, dont la plus célèbre, Une jeune fille de 90 ans, qui a obtenu une forte reconnaissance publique et professionnelle.

 

Béatriz Mediavilla 

Béatriz Mediavilla est née à Rouyn-Noranda, où elle vit encore aujourd’hui. Titulaire d’une maîtrise en études cinématographiques, elle enseigne le cinéma au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue. Danse avec elles, son premier long métrage documentaire a été salué et présenté dans de nombreux festivals, à Montréal, Québec, Toronto et Vancouver, mais aussi à La Havane et à New-York. Son film Habiter le mouvement, un récit en dix chapitres est actuellement sélectionné au Canada, en Écosse, en France et au Mexique. Il a remporté le prix de la meilleure œuvre canadienne lors de la 39e édition du FIFA en mars 2021, et également le prix du meilleur documentaire de danse au Fine Art Film Festival à Venice (Californie).

À ne pas manquer

Atelier Tu mio corpo XI
avec Monique Léger (Acadie)

11 mars | 9h30-11h | Musée d’art & En ligne

L’atelier offert par Monique Léger est un « éveil au corps sensible » du public, qui assistera en salle ou en virtuel, en amont du spectacle de Tu mio corpo XI. Celui-ci vous permettra de vivifier doucement vos sens, et vous invitera pleinement dans le registre de vos sensations et de votre respiration.

La cinégraphie : l’arrêt sur image et le mouvement. Atelier de YAKO

12 mars | 10h-13h | Petit Théâtre du Vieux Noranda

YAKO ouvre ses carnets vidéos, où sont esquissées des recherches visuelles sur le mouvement, et présente quelques projets réalisés ou en cours de réalisation.

Dans un deuxième temps, un atelier permettra aux artistes de mettre en pratique différentes techniques photographiques (surimpression, slow shutter) ou d’animation (optical flow, morphing...) autour de la création de portraits « vivants ».

Thierry, Joséphine, Blanche
et autres danseurs du dimanche

Du 13 au 15 mars | 17h | En ligne

Découvrez trois documents porteurs d’espoirs avec le chorégraphe Thierry Thieû Niang, à voir ou à revoir !
Habiter le mouvement : Un récit en dix chapitres de Béatriz Mediavilla (Rouyn-Noranda), Une jeune fille de 90 ans de Valeria Bruni Tedeschi & Yann Coridian Ichor (France) et Danser le printemps à l'automne de Philippe Chevallier & Denis Sneguirev (France).
(Disponibles durant 72h)