BIOGRAPHIES (Artistes et invités)
André Bilodeau
Dr André Bilodeau est diplômé d’une spécialité en médecine familiale de l’Université Laval. Démontrant l’étendue de ses intérêts variés, il a par la suite entrepris des études supérieures en théologie, en pédagogie et en administration publique. Il a entrepris une carrière comptant trois volets et s’étendant sur trois décennies et demie, soit celui de médecin de famille ayant œuvré principalement auprès de clientèles vulnérables et, celui d’éducateur dans les facultés de médecine de l’Université Laval, de l’Université d’Ottawa et récemment de l’Université McGill et celui d’administrateur des services de santé. Il s’est principalement intéressé au cours de ces années aux questions touchant la relation médecin-patient, à l’éthique, à la collaboration interprofessionnelle, à l’histoire de la médecine et aux processus d’inclusion et de marginalisation en santé. En dehors du cadre professionnel, Dr Bilodeau s’est longtemps engagé dans des créations musicales et théâtrales, dans le soutien humanitaire en Haïti et dans le service auprès des sans-abris.
Virginia Bordeleau
Qualifiée par la critique de « lumineuse », Virginia Bordeleau est née dans le petit hameau de Rapides-des-Cèdres en 1951. Fille d’une mère crie et d’un père québécois métisse, elle est une artiste aux multiples talents. Bachelière en arts plastiques de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT), elle s’est d’abord fait connaître comme artiste peintre, au Canada et de par le monde. Elle a exposé ses œuvres en France, au Mexique et au Danemark. En tant que poète et romancière, Virginia Pésémapéo Bordeleau aborde avec vérité et honnêteté des sujets variés tels que l’amour, la sexualité, la guerre, l’identité, la maternité et le deuil. Son premier recueil de poésie, De rouge et de blanc (Mémoire d’encrier, 2012), a reçu la mention Télé-Québec du Prix littéraire de l’Abitibi-Témiscamingue. On lui attribue le titre de première femme autochtone à avoir écrit un roman érotique en français avec L’amant du lac (Mémoire d’encrier, 2013). Parmi ses œuvres notoires, on retrouve Ourse bleue (La Pleine lune, 2007), L’enfant hiver (Mémoire d’encrier, 2014) et Je te veux vivant (Éditions du Quartz, 2016). Elle vit en Abitibi-Témiscamingue, où elle continue de peindre, de faire de la sculpture et, bien entendu, d’écrire avec cette authenticité qui lui est propre.
Marie-Ève Yergeau
Graduée de la maîtrise en art-thérapie de l’UQAT, Marie-Ève Yergeau s’intéresse à la relation entre le niveau de reprise de pouvoir personnel et l’engagement du corps dans le processus art-thérapeutique. Son essai de maîtrise propose un nouveau modèle de continuum de reprise de pouvoir personnel à travers les activités art-thérapeutiques, selon une perspective féministe, évoquant le travail autour de l’image jusqu’à l’incarnation en soi. Détentrice d’un baccalauréat en psychologie de Sherbrooke, d’un certificat en gestion des ressources humaines et ayant cumulé plus de vingt crédits en arts visuels, Marie-Ève est également animée par la danse. Très curieuse et autodidacte, elle est persuadée du pouvoir libérateur de l’art sous toutes ses formes. Elle est intervenante dans un centre d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale où elle assiste les femmes dans leur cheminement de reprise de pouvoir personnel. Dans la dernière année, elle a ouvert en collaboration avec Sara Giard Pagé, le premier centre d’art-thérapie en Estrie le Centre d’Art-Thérapie de Sherbrooke (C.A.T.S.).
Éric Oberdoff
Né à Lyon, Éric Oberdorff est un danseur, chorégraphe, réalisateur, metteur en scène et photographe français.
Curieux des hommes, considérant son rôle d’artiste comme celui d’un observateur privilégié du monde, Éric Oberdorff explore la relation à l’autre et confronte les énergies contradictoires qui nous animent. Il commence très jeune la pratique des arts martiaux. Étudiant la danse au Conservatoire National de Région de Nice et à l’École de danse internationale de Cannes Rosella Hightower, il intègre ensuite l’École de danse de l’Opéra de Paris. Il est engagé par le Ballet du Landestheater Salzbourg, par le Ballet de l’Opéra de Zürich et les Ballets de Monte-Carlo, puis danse dans le monde entier, entre autres dans des chorégraphies de Kylián, Balanchine, Forsythe, Childs, Maillot, Uotinen, Armitage, Neumeier, Fokine, Massine, Lifar, Tudor, etc. En parallèle à sa carrière d’interprète, il poursuit sa pratique des arts martiaux et étudie le jeu d’acteur et la mise en scène. C’est tout naturellement qu’il se tourne vers la création et qu’il participe, entre 1993 et 2000, à diverses programmations Jeunes chorégraphes en France et en Suisse. Depuis 2002, Éric est le directeur et le chorégraphe de la Compagnie Humaine, qu’il a fondée et pour laquelle il a créé une vingtaine de projets, présentés en France et en Europe. Il est également invité à créer ou à remonter des pièces de son répertoire en France et à l’international, pour des structures renommées telles que le Ballet National de Marseille, le Ballet du Grand Théâtre de Genève ou encore la University of North Carolina School of the Arts.