24 juillet 2024
Symposium – Guérir les blessures
Nouvelles perspectives en danse et sur la santé dans nos communautés
Les deux journées du Symposium « Guérir les blessures » sont inspirées du titre du film de la jeune artiste Anishinaabe Darian Smith de Kitigan Zibi. Le Symposium abordera la danse comme outil de guérison et d’émancipation. Nous mettrons en lumière des pratiques de la danse qui redéfinissent nos rapports entre les générations, notre rapport à la vieillesse, à la mort, à la santé mentale, auprès des personnes avec des troubles de motricité comme le parkinson, l’Alzheimer, ainsi qu’auprès des personnes victimes d’abus et en milieu carcéral.
Au cours de ces deux journées, nous offrirons des ateliers, des projections, des échanges et des panels de discussion avec des conférenciers-invités issus des communautés autochtones, du Québec, de l’Acadie, du Canada et de l’étranger.
Cette quatrième édition du Symposium présentera l’ambition d’élargir les consciences et de permettre de nouvelles perspectives entre chercheurs et praticiens en santé et en science sociale, artistes et le grand public, afin de favoriser l’épanouissement des communautés et de leurs citoyens.
Plusieurs artistes aînés agiront comme passeurs, tels que Joséphine Bacon, Thérèse Ottawa, Évelyne St-Onge, Anne-Marie St-Onge et Lauréat Moreault, tous et toutes issu(e)s de communautés autochtones. C’est la sculpteure sociale Johanne Roussy qui animera le symposium en compagnie de Sylvain Bleau.
Musée Shaputuan
290 Bd des Montagnais, Sept-Rivières, QC G4R 5R2
Mercredi 24 juillet : 9h30 – 11h30 | Gratuit | Projection | Cercle de partage
« À l’intérieur »
BIO
« Guérir les blessures »
En première partie, sera présenté ce film de Darian Smith qui porte sur les enseignements liés à la « robe à clochettes » (jingle dress) et ses fonctions de guérison.
Darian Smith | Nation : Anishnabe | Kitigan Zibi | 2014 | 5’20
Tente Jaune (Vieux-Quai de Sept-Îles)
6A Rue Père Divet, Sept-Îles, QC G4R 3B3 12h-13h
Lunch Beat avec DJ Santana de Sept-Îles
Mamu/Ensemble – Atelier intergénérationnel avec Joséphine Bacon, Sylvie Mercier & Mikaël Xystra Montminy
Tente Jaune (Vieux-Quai de Sept-Îles)
6A Rue Père Divet, Sept-Îles, QC G4R 3B3
13h-14h30 | Gratuit | Places limités pour 10 jeunes et 10 aînés
BIO
Sylvie est particulièrement sensible au lien entre l’humain et la nature, à la reconnaissance des droits et cultures autochtones et au respect des différences. Son idéal ? Être un vecteur de changement discret qui ne force pas, mais qui se fait pas à pas. Dans ses spectacles, ses ateliers et toutes les rencontres qu’elle facilite, Sylvie invite les personnes qu’elle croise à s’enraciner dans leur histoire et à s’ancrer dans leur authenticité. Une invitation par le corps, à ce que chacun.e se relie au vivant pour vivre pleinement son épanouissement. Sylvie co-fonde la compagnie de danse, Zogma collectif de folklore urbain en 2000 avant de créer Bourask. Elle défriche et développe l’épanouissement et la reconnaissance de la danse percussive contemporaine, incluant la gigue, les danses traditionnelles québécoises et, depuis 2012 les danses autochtones. Elle oeuvre avec passion à la valorisation, la reconnaissance et l’actualisation des danses de notre territoire depuis plus de 20 ans.
Mikaël Xystra Montminy est artiste en danse multistyle et pompier spécialiste en urgence et sûreté, orienté dans le domaine de l’incendie où il fait présentement carrière à Sept-Îles tout en y poursuivant ses activités artistiques. Ses parcours à l’École de danse de Québec et à School of Alberta Ballet le mènent assez tôt à travailler comme danseur principal pour Ballet Kelowna en ballet classique et contemporain. De manière plus autonome, il développe sa pratique en hip-hop, breakdance, danses latines et ballroom. Son intérêt envers les arts martiaux le pousse à approfondir sa recherche physique à WPD China Academy (Hainan Island, Chine). La philosophie et la pratique des arts martiaux inspirent Mikaël dans son approche fusion avec la danse. Il est motivé par le soin de conjuguer splendeur et corporéité. Selon lui, entre l’aérien et le terrestre, le yin et le yang, le céleste et l’animal, l’intellectuel et l’émotionnel s’y trouve la lumière. Il a travaillé dernièrement aux côtés de Robert Lepage pour ExMachina et le théâtre Le Diamant (Québec). Récemment, il a performé pour le Festival Quartiers Danses (Montréal) avec un extrait revisité de Transire/Jeune homme et la mort. Il s’agit d’une œuvre phare pour la compagnie Wu Xing Wu Shi (WXWS) dont Mikaël est le fondateur et le directeur artistique depuis 2014. Également, il s’est impliqué comme interprète dans la création Multivox dirigée par le cRue dans le cadre du festival Québec en toutes lettres 2023.
Béatriz Mediavilla est née à Rouyn-Noranda, où elle vit encore aujourd’hui. Titulaire d’une maîtrise en études cinématographiques, elle enseigne le cinéma au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue. Danse avec elles, son premier long métrage documentaire a été salué et présenté dans de nombreux festivals, à Montréal, Québec, Toronto et Vancouver, mais aussi à La Havane et à New-York. Son film Habiter le mouvement, un récit en dix chapitres est actuellement sélectionné au Canada, en Écosse, en France et au Mexique. Il a remporté le prix de la meilleure œuvre canadienne lors de la 39e édition du FIFA en mars 2021, et également le prix du meilleur documentaire de danse au Fine Art Film Festival à Venice (Californie).
Danser le printemps à l’automne avec Thierry Thieû Niang de France
Danser le printemps à l’automne
Une démarche qui donne une autre tonalité à la danse.
Musée Shaputuan
290 Bd des Montagnais, Sept-Rivières, QC G4R 5R2
15h-17h | Gratuit | Projection & atelier
Ce film est à l’origine de notre rencontre avec le chorégraphe Thierry Thieû Niang et de sa tournée au Québec en 2017. L’émouvant documentaire Danser le printemps à l’automne est issu de son inspirante démarche. Le film présente le fruit de sept années de travail de 20 retraités de Marseille avec le chorégraphe. Infirmières, femmes au foyer, professeurs ou médecins, âgés de 60 à 87 ans et sans aucune expérience chorégraphique, interprètent une variation du chef d’œuvre de Stravinsky, « Le Sacre du printemps ».
Réalisation: Philippe Chevallier & Denis Sneguirev |
Chorégraphie : Thierry Thieû Niang | France | 2013 | 52′
Suivi d’un atelier avec Thierry Thieû Niang ouvert à tous
Inscrivez-vous| Notre partenariat avec Culture Côte-Nord (CCN) permettra aux artistes de la région de bénéficier de l’aide au perfectionnement individuel offerte par CCN qui couvrira une importante partie de vos frais de déplacement, d’hébergement et de repas pour participer aux ateliers. |
En première partie, le film de Melia Boivin, Se désabriller de l’hiver, un court-métrage réalisé en collaboration avec Nicolas Padovani (vidéaste) et Olivier Landry-Gagnon (conception sonore). Ce film est récipiendaire du prix Best Poetry Film au Experimental Dance and Music Festival Toronto(2023).
Bio
Avant de commencer sa carrière artistique à 23 ans, Thierry Thieû Niang commence son parcours comme instituteur et psychomotricien. Puis, il se forme à la danse auprès de Renate Pook, Christine Gérard, Carolyn Carlson, Odile Duboc, Douglas Dunn et Julyen Hamilton, avant de devenir interprète pour les compagnies de Hideyuki Yano, Christine Gérard et Daniel Dobbels, Nadine Hernu, Daniel Larrieu, Héla Fattoumi & Éric Lamoureux.
Aimant découvrir de nouveaux territoires, son travail va se diversifier et intégrer rapidement d’autres disciplines. Au théâtre, il joue – mais aussi accompagne – des metteurs en scène, participant au travail de Robert Carsen, Claude Régy, Alain Gintzburger, François Rancillac ou encore Patrice Chéreau. Au cinéma, il travaille pour Jacques Vincey, Solveig Dommartin, Stéphane Nelet ou encore Frédérique Ribis. Thierry Thieû Niang réalise également des mises en espace pour des récitals ou des concerts pour Jeff Cohen, François Lasserre, Fania, Catherine Delaunay ou encore Tatiana Mladenovitch. Enfin, il devient lui-même chorégraphe et crée dès 1993 de nombreux spectacles.
Au cœur du travail de Thierry Thieû Niang se trouve sa capacité reconnue à monter des ateliers et des spectacles avec des publics amateurs : enfants, nouveaux arrivants, personnes autistes, seniors, etc. Ce travail a fait l’objet de nombreuses captations, dont la plus célèbre, Une jeune fille de 90 ans, qui a obtenu une forte reconnaissance publique et professionnelle.
Se désabriller de l’hiver
Soirée « Habiter le mouvement »
Tente Jaune (Vieux-Quai de Sept-Îles)
6A Rue Père Divet, Sept-Îles, QC G4R 3B3
19h30 | Gratuit | Spectacle & projection
Bio
Béatriz Mediavilla est née à Rouyn-Noranda, où elle vit encore aujourd’hui. Titulaire d’une maîtrise en études cinématographiques, elle enseigne le cinéma au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue. Danse avec elles, son premier long métrage documentaire a été salué et présenté dans de nombreux festivals, à Montréal, Québec, Toronto et Vancouver, mais aussi à La Havane et à New-York. Son film Habiter le mouvement, un récit en dix chapitres est actuellement sélectionné au Canada, en Écosse, en France et au Mexique. Il a remporté le prix de la meilleure œuvre canadienne lors de la 39e édition du FIFA en mars 2021, et également le prix du meilleur documentaire de danse au Fine Art Film Festival à Venice (Californie).
Tam ti delam – Danses québécoises
Depuis 1980, l’ensemble folklorique Tam ti delam partage la culture québécoise par des spectacles de danses et musiques folkloriques dynamiques à la population septilienne, mais aussi à l’international. C’est d’ailleurs le 9 août prochain que la Troupe s’envolera en France pour aller présenter la culture québécoise au Festival de Montoire. Dans le présent spectacle, les danseurs et musiciens de l’Ensemble vous présenteront 3 suites de danses qui seront présentées au Festival de Montoire qui accueille 20 000 visiteurs en moyenne chaque année en plus de 10 troupes de danseurs et musiciens qui viennent de partout dans le monde.
La première suite traite du savoir-faire québécois dans l’exploitation des ressources naturelles comme la coupe de bois et la drave. La deuxième suite traite de la pêche et sa proximité avec le mode de vie des habitants nord-côtiers. La troisième et dernière suite présente les traditions et coutumes québécoises d’antan liées au Réveillon du jour de l’An.