Une première à Ottawa! Cinédanse 2019 s’amène pour «Guérir les blessures»

Communiqué de presse – pour diffusion immédiate

 

Une première à Ottawa, du 17 au 22 septembre prochain ! 

L’événement Cinédanse s’amène à la Cour des Arts réinventée pour « Guérir les blessures »

Montréal, le 24 juillet 2019 –  Du 17 au 22 septembre 2019, se tiendra, à la Cour des Arts d’Ottawa toute modernisée, la troisième édition de l’événement Cinédanse, sous le thème « Guérir les blessures ». La danse s’y déploiera à travers les écrans et côtoiera d’autres disciplines artistiques. Les œuvres permettront au public de la grande région de la Capitale canadienne de questionner des enjeux sociaux, de renouveler ses perspectives et ses sens.

La programmation s’articulera autour de la thématique de santé, du mieux-être de l’âme, dans un esprit de ressourcement individuel et collectif, en allant au-delà des apparences. Une part importante des œuvres présentées interrogera notre rapport à l’autre, à l’étranger et aux marginalisés de manière à combattre l’indifférence et l’isolement.

Inspiré par le court-métrage « Guérir les blessures »

« Guérir les blessures »  s’inspire du court-métrage co-réalisé par la jeune Autochtone Darian Smith de Kitigan Zibi. Étudiante au Collège Algonquin d’Ottawa, Darian envisage de devenir médecin. Nombreux créateurs du Canada et de l’étranger témoigneront à travers leurs films et de leurs pratiques du rôle de changement qu’ils exercent dans nos communautés par le rituel de la danse, délaissé dans nos sociétés individualisées. Parce que « la danse crée du liant, elle répare, transforme, régénère », explique le commissaire Sylvain Bleau.

Cette position artistique s’exprimera également à travers les oeuvres des artistes par ces sous-thèmes :

  • Être femme aujourd’hui;
  • La diversité des modèles féminins et masculins, la diversité des genres, l’affirmation des identités multiples;
  • L’amour au temps de la déconstruction hétérosexuelle du couple;
  • Nos rapports troubles face à la vieillesse, la maladie, la mort, la jeunesse que l’on voudrait éternelle, la filiation;
  • Nos actes de résistance, en toute intimité, en communauté;
  • Les abusés, méprisés, la différence.

Aperçu de la programmation

  • 80 films d’art, dont six longs métrages documentaires sur la danse et 10 courts-métrages de jeunes Autochtones Canadiens produits par Wapikoni Mobile;
  • Une programmation internationale : Algérie, Belgique, Brésil, Bulgarie, Canada, France, Israël, États-Unis, Pays-Bas, Royaume-Uni, Russie;
  • Neuf performances, dont trois déambulatoires in situ dans le quartier Rideau et sur le campus de l’Université d’Ottawa;
  • Un Symposium sur la santé, « Nouvelles perspectives en danse et la santé dans nos communautés » qui comprendra des projections suivies d’échanges entre artistes, chercheurs, universitaires et public; quatre ateliers publics dont un sur le Pow Wow et un destiné aux personnes atteintes de troubles de motricité, paralysés cérébraux, Parkinson;
  • Un « Lunch Beat » avec DJ sur la Place piétonne Ogilvy, devant le Centre Rideau;
  • Les projections « Cinédanse sous les étoiles », tous les soirs, sur nos deux écrans urbains Place Ogilvy et à la Cour extérieure de la Galerie SAW. Le nouveau partenaire de Cinédanse a inauguré ses installations ce vendredi 19 juillet dernier.

La programmation complète sera dévoilée à la mi-août, lors d’une conférence de presse en présence d’artistes locaux et de la chorégraphe tête d’affiche qui ouvrira l’événement (diffusée sur Facebook live).

À propos de La Caravane de Phoebus

Après des éditions à Montréal en 2012 et à Québec en 2015, La Caravane de Phoebus reprend la route et se posera, pour sa troisième édition, à Ottawa, au complexe artistique de la Cour des Arts, le complexe entièrement réinventé de la Capitale canadienne, au cœur du bouillonnant quartier Rideau.

Fondée par Sylvain Bleau il y a maintenant huit ans, La Caravane de Phoebus, organisme à but non lucratif, producteur de l’événement nomade Cinédanse et d’activités connexes, œuvre en danse et dans plusieurs autres disciplines qui lui tournent autour : le cinéma, les arts visuels et les arts numériques. Passionné par la danse, Sylvain Bleau travaille dans le milieu des arts depuis près de 25 ans. Il a fait partie de l’équipe de direction des Grands Ballets Canadiens de Montréal dans la deuxième moitié des années 90, alors sous la direction de Lawrence Rhodes, son mentor. Pendant la première moitié des années 2000, auprès du chorégraphe Édouard Lock chez La La La Human Steps, il participa au succès international du ballet et du film Amelia. En 2008, Sylvain contribua à la renaissance du Théâtre d’avant-garde montréalais La Chapelle, à l’invitation de Jack Udashkin.

Merci à nos partenaires !

ODD Ottawa Dance Directive Centre de danse contemporaine, le Département de théâtre de l’Université d’Ottawa et son LabO, la Galerie SAW, la Galerie d’art d’Ottawa, SAW Video Centre d’Art Médiatique, la School of Dance d’Ottawa et la Cour des Arts.

(1) RSG2 (2019), un film de Colin Power, choreographie par Yvonne Coutts (Ottawa), performé par Kay Kenney, photo: Ben Welland .(2) Healing Scars (2014), un film de Darian Smith & Kritina Decontie (Kitigan Zibi). (3) CODA (2013), un film de Martine Époque et Denis Poulin (Montréal)

Cinédanse Ottawa 2019

Source :

Sylvain Bleau
Commissaire et producteur de Cinédanse Ottawa 2019 

Renseignements :
Simon St-Denis
Chargé des communications et relations de presse
com@lacaravane.qc.ca