Prix Lumière

Prix Lumière Gala & Spectacle

Musée d’art de Rouyn-Noranda & En ligne

C’est lors de la soirée du Prix Lumière que trois femmes cinéastes ont été honorées. Présidé par la cinéaste de Rouyn-Noranda Béatriz Mediavilla, le jury a remis le Grand Prix à Belia de l’Égyptienne Eman Hussein, la Mention esthétique et expérimentation à Naïade de la Montréalaise Mistaya Hemingway et la Mention documentaire à Enracinée de la Montréalaise Annie Leclair mentant en lumière Marie-Hélène Bellavance.

Prix Lumière à Belia de Eman Hussein

Mention esthétique et expérimentation à

Naïade de Mistaya Hemingway

Mention documentaire à Enracinée de Annie Leclair

La 3e édition a été présidée par la cinéaste Béatriz Mediavilla, entourée de :

  • Audrée Juteau, directrice et interprète, L’Annexe-A et L’Écart (Rouyn-Noranda);
  • Lana Morton, directrice associée, ODD Ottawa Dance Directive / Centre de danse contemporaine (Ottawa);
  • Dieudonné Korolakina, journaliste art & culture, directeur de publication du quotidien Togo Matin et du média en ligneLe nouveau reporter;
  • Virginie Combet, directrice, Ciné-Corps (France).

Films en nomination :

Les derniers enfants du Causse

Un film de Fu Le (France)

Le scénario provient de discussions collectives et d’ateliers chorégraphiques avec les élèves de l’école du village de Saint-Martin-Labouval (Lot), ainsi que du conte « Le Chant des Pierres » écrit avec Michel Galaret, ancien élève de cette école dans les années 1960. La construction du film chorégraphique s’est faite autour de la notion d’authenticité (culturelle, identitaire, émotionnelle, naturelle, écologique) pour aboutir à un film tourné à la façon d’un plan séquence sur les hauts-plateaux du Lot.

Réal. & Chor. : Fu Le | France | 2020 | 10’42

Naïade

Un film de Mistaya Hemingway (Montréal)

Naïade propose une exploration et un questionnement sur la façon dont l’image et la perception de soi ont changé dans l’ère post #MoiAussi. Que décidons-nous de garder et que perdons-nous? Utilisant l’eau comme une boucle de rétroaction, l’expressivité du noir et blanc, ainsi qu’une trame sonore envoûtante, le film plonge dans les profondeurs de la conscience. Danseuse chevronnée, Hemingway nous offre une performance solo choc, portée par le souffle haletant des chanteuses de gorge inuites Beatrice Deer et Pauyungie Nutaraaluk, avec la musique obsédante de Michael Felber et Jace Lasek.

Réal., Chor., Inter. & Montage : Mistaya Hemingway | Musique : Jace Lasek, Beatrice Deer, Michael Felber & Pauyungie Nutaraaluk | Québec | 2021 | 10ʹ57

FEAR IN MOTION

Un film de YAKO (Jean-Christophe Yacono), avec Frédérick Gravel (Montréal)

FEAR IN MOTION est le court métrage d’une chorégraphie singulière entre un photographe et un danseur, qui illumine quelques 2541 « arrêts sur photographies » captées lors des répétitions de FEAR AND GREED de Frédérick Gravel à l’Usine C (Montréal). D’après un spectacle de DLD-Daniel Léveillé

Réal. : YAKO | Danse | Chor. & Inter. : Frédérick Gravel | Québec | 2020 | 5’30

Regained Bathers / Les baigneuses retrouvées

Un film de Ludivine Large-Bessette (France)

Au travers du thème de la baigneuse, Ludivine Large-Bessette se joue de la représentation traditionnelle du nu féminin, dans ce projet inspiré librement du tableau de Vallotton Trois femmes et une petite fille jouant dans l’eau. Par un travail collaboratif avec quatre femmes, c’est une réappropriation du corps qui s’opère, la modèle devenant pleinement active et décisionnaire quant à ce qu’elle choisit de donner ou non à l’artiste et au spectateur. Dans une ambiance autant balnéaire que crépusculaire, c’est le portrait de quatre femmes à découvrir.

Concept., Réal. & Montage : Ludivine Large-Bessette | Chor. : Marie Barbottin, Pauline Brottes, Mathieu Calmelet, Lou Cantor, Marie-Laure Caradec & Ludivine Large-Bessette | France | 2019 | 12’45

Enracinée

Un film d’Annie Leclair, avec Marie-Hélène Bellavance (Montréal)

À travers les arts visuels et la danse, Marie-Hélène, une artiste reconnue de la scène contemporaine canadienne, trouve en l’espace de la création l’expression d’une résilience florissante, face à la perte de ses jambes lorsqu’elle était enfant. À l’arrivée de ses filles, s’opère un nouvel élan de liberté, qui la poussera à se révéler sans censure.

Réal. : Annie Leclair | Inter. : Marie-Hélène Bellavance | Québec | 2020 | 7’25

Beast

Un film de Benjamin Nicolas, avec James Viveros (Montréal)

C’est la veille de Noël, Martin conduit des clients dans son taxi. Soudain, sans prévenir, son corps se met à faire des mouvements incontrôlés.

Réal. : Benjamin Nicolas | Chor. & Inter : James Viveros | Québec | 2021 | 11’00

Belia (Apprentie en égyptien)

« Le concept et la motivation pour faire ce film est que j’ai toujours rêvé d’être un “belia” : nom arabe familier qui désigne un apprenti auprès d’un chef d’atelier. Pendant une année entière, j’ai réalisé ce rêve en travaillant avec U’sta Amr, le directeur et propriétaire d’un atelier de réparation de carrosserie automobile dans le vieux Caire. Son mouvement m’a inspirée et a validé mon envie de remettre en question les formats et les lieux classiques de la danse contemporaine, dans les studios ou les théâtres. »

Réal. & Chor. : Eman Hussein | Égypte | 2021 | 9’51

Kaikuja / Echoes

Un film de Vesa Loikas, avec Maria Nurmela (Finlande)

Le personnage principal est une fille/femme. Elle est vue à deux âges différents, interprétée par deux danseuses. Les échos créent des parallèles et des réflexions sur le passé du personnage. Être capable d’entendre sa propre voix est la condition de la maturation, mais cela exige de se laisser aller à ses propres sentiments et à son histoire. Dans la mythologie grecque, Ekho était une nymphe qui parlait quand les autres parlaient, et qui n’entamait jamais une conversation lorsque les autres étaient silencieux. Elle est devenue la personnification d’un phénomène acoustique connu sous le nom d'”écho”.

Réal. : Vesa Loikas | Chor. : Maria Nurmela | Inter. : Eeva Hyvärilä & Maria Nurmela | Finlande | 2020 | 4’25

À ne pas manquer

Atelier Tu mio corpo XI
avec Monique Léger (Acadie)

11 mars | 9h30-11h | Musée d’art & En ligne

L’atelier offert par Monique Léger est un « éveil au corps sensible » du public, qui assistera en salle ou en virtuel, en amont du spectacle de Tu mio corpo XI. Celui-ci vous permettra de vivifier doucement vos sens, et vous invitera pleinement dans le registre de vos sensations et de votre respiration.

La cinégraphie : l’arrêt sur image et le mouvement. Atelier de YAKO

12 mars | 10h-13h | Petit Théâtre du Vieux Noranda

YAKO ouvre ses carnets vidéos, où sont esquissées des recherches visuelles sur le mouvement, et présente quelques projets réalisés ou en cours de réalisation.

Dans un deuxième temps, un atelier permettra aux artistes de mettre en pratique différentes techniques photographiques (surimpression, slow shutter) ou d’animation (optical flow, morphing...) autour de la création de portraits « vivants ».

Thierry, Joséphine, Blanche
et autres danseurs du dimanche

Du 13 au 15 mars | 17h | En ligne

Découvrez trois documents porteurs d’espoirs avec le chorégraphe Thierry Thieû Niang, à voir ou à revoir !
Habiter le mouvement : Un récit en dix chapitres de Béatriz Mediavilla (Rouyn-Noranda), Une jeune fille de 90 ans de Valeria Bruni Tedeschi & Yann Coridian Ichor (France) et Danser le printemps à l'automne de Philippe Chevallier & Denis Sneguirev (France).
(Disponibles durant 72h)