26 Septembre | Prix Lumière 2024

Encore une fois, à Sept-Îles, notre événement nomade Cinédanse remettra le Prix Lumière à un court-métrage exceptionnel issu d’une sélection d’œuvres de partout à travers le monde.

À l’occasion de cette 5e édition du Prix Lumière, huit films des quatre coins du monde ont été mis en nomination : du Québec, de France, d’Iran, de Chine, du Costa Rica, de Pologne et d’Italie.

Le film piégé par la beauté – souvenir d’un voyage de la cinéaste nord-côtière Lucie Lambert des Bergeronnes fait notamment partie de la sélection.

C’est la sculpteure sociale Johanne Roussy, présidente et fondatrice de l’Atelier de la 8e île qui présidera le jury constitué d’étudiants de l’École Secondaire Jean-du-Nord, où elle enseigne les Arts plastiques, et d’étudiants du Cégep de Sept-Îles. Les professeurs du programme en Arts visuels Marie-Chantal Desrosiers et Sarah F. Maloney, parraineront les étudiants du Cégep.

« Piégé par la beauté »  – Souvenir d’un voyage

Lucie Lambert | Côte-Nord | 2023 | 3’30

Qu’arrive-t-il lorsqu’un soldat ennemi traverse le mur qu’il a lui-même érigé? Film d’animation fantaisiste où la beauté l’emporte sur la violence.

« Until »

Tanin Torabi | Iran | 2023 | 13’50

« Until… » / « Jusqu’à… » est une vidéo à prise unique, capturée par les artistes en utilisant uniquement le commutateur entre les caméras avant et arrière d’un iPhone, et filmée lors des manifestations de 2022 pour la « Liberté de la vie des femmes » à Téhéran, en Iran. La vidéo présente non seulement une chorégraphie très complexe pour la caméra, imprégnée de l’originalité et de l’urgence de ce qui est jugé « possible » dans cette situation spécifique, mais elle résume également l’essence de l’unité, de la résilience et de la détermination démontrées par les jeunes artistes répondant de manière créative et courageusement face à une situation actuelle et brutale en Iran.

« Genèse Urbaine »

Fu Le | France | 2023 | 18’00

Phuong est libérée de prison et revient dans sa province natale. Elle retrouve Khang, son amour d’enfance, mais ne reconnaît plus son village. Les anciens sont partis, les usines ont fermé, et Khang doit s’en aller à Saigon où il a trouvé un nouveau travail. Ces 5 dernières années, toutes les briqueteries de la province du Dong Thap ont fermé, et Saigon s’est soudainement hérissée d’innombrables gratte-ciels. Genèse Urbaine interroge la place laissée à l’amour quand le temps passe plus vite que les nuages.

« Le poids du lieu »

Caroline Hayeur et Sarah Bild | Québec | 2024 | 7’29

Dans une ville désaffectée, au milieu d’un champ rasé par la moisson, sur des rails abandonnés, voyage un personnage automnal transformé par les lieux qu’il habite. D’abord lutin ludique qui déambule à la frontière entre bitume et terrains vagues où l’épervier surveille, il change de forme à la rencontre des espaces horizontaux agricoles pour devenir nomade. Comme pour les oiseaux migrateurs, le voyage s’impose à l’exilé pour mieux revenir à soi. Cette errance mène finalement jusqu’à la forêt. Devenue sorcière, cette étrange figure retourne tranquillement au sable, à la rivière, aux herbes et aux racines. Avec une sauvagerie calme, dans le bruissement des ailes des corbeaux, c’est l’absorption dans le sol, c’est enfin l’apaisement..

« Poet »

Mofei Wei et Yang Sun | Chine | 2024 | 4’46

« Poète » est un film de danse inspiré par la vigueur, le courage, la lutte, la liberté et l’amour de la poésie de Yu Xiuhua. Vivant avec une paralysie cérébrale dans un village rural conservateur du sud de la Chine où les préjugés contre les femmes, le handicap et le divorce sont élevés, elle a réussi à se libérer d’un mariage non désiré et à vivre sa vie d’écrivain avec ses poèmes et sa forte volonté de vie et de liberté.

« Woulda Coulda Shoulda »

Maui Barzuna | Costa Rica | 2024 | 8’32

Réalisé et chorégraphié par Maui Barzuna, « Woulda Coulda Shoulda » est un court-métrage de danse qui explore l’estime de soi à travers la lutte pour être à la hauteur d’une image de soi idéalisée. Ce cycle, alimenté par le doute de soi et l’anxiété, conduit à un travail acharné frénétique et à une gratification éphémère, motivé par la peur d’être démasqué. Le film se termine en mettant l’accent sur l’acceptation de toutes les parties de soi-même, en les acceptant au lieu d’essayer de s’en débarrasser, avec une compréhension intrinsèque des soi comme étant de nombreux soi.

« Kingdom »

Jagoda Turlik | Pologne | 2024 | 8’25

Passé, Présent, Futur -Trois ordres déterminant l’espace de la vie. Distants, mais l’un sans l’autre, ils ne constituent pas la vérité. Ils coexistent comme une somme, un flux d’expériences. Le passé stocke des souvenirs, évoque des sentiments, mais cache aussi des démons. Il n’y a pas d’avenir, cela peut être dangereux. Le présent vous oblige à décider dans quelle direction aller « ici et maintenant ». L’avenir est enchanté par le mouvement et la nature ; dans le ciel et vert. Vous décidez si votre « Royaume » est une immensité aride et gelée dans laquelle vous n’êtes qu’apparemment la Reine/Roi de votre destin », restant dicté par le passé, ou si vous prenez votre destin en main et affrontez ce qui a été, acceptez la main offerte et ne regardez par derrière vous. Partez vers le ciel et la verdure. La boussole est le cœur et l’intuition. Le futur est là. En vous.

« Luce »

Valeria Galluccio | Italie | 2024 | 7’39

Luce est une créature extraterrestre mystérieuse, mi-humain, mi-poisson. Après être tombée accidentellement à côté d’un lac dans une région boisée en Amérique du Nord et n’ayant plus de contact avec son espèce, elle décide de documenter son expérience sur Terre à l’aide d’une caméra vidéo.